De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il est Français, se prénomme Alexandre, est âgé de 22 ans et s’est converti à l’Islam lorsqu’il était adolescent. Arrêté mercredi chez l’une de ses amies à La Verrière (Yvelines), le jeune homme est soupçonné d’être l’auteur de l’agression au cutter d’un militaire samedi dernier à La Défense (Paris). Et alors qu’il a rapidement reconnu les faits qui lui sont reprochés après une interpellation sans résistance, le procureur de Paris, François Molins, a indiqué que le suspect avait "une volonté de tuer évidente". Selon lui, la "qualification terroriste" pourrait même être retenue contre ce jeune homme qui était connu des services de police après avoir été interpellé lors d’une prière de rue : "Le caractère des faits, leur commission trois jours après Londres et la prière faite juste avant le passage à l'acte nous laissent supposer qu'il a agi au nom de son idéologie religieuse et que son souhait était d'attaquer un représentant de l'Etat".
Retrouvé grâce à son ADN présente sur le sac qu’il a laissé sur les lieux de l’agression, Alexandre était également connu des services de police pour des faits de petite et moyenne délinquance. D’après les premiers éléments recueillis, il serait partisan d'un "islam traditionaliste, voire radical, depuis trois ou quatre ans" et aurait été signalé en février dernier comme "se radicalisant".
Il n'a pas hésité "à porter plusieurs coups"
L’agression du militaire à La Défense est survenue trois jours après le meurtre sanglant d’un soldat britannique par deux islamistes dans les rues de Londres, et un peu plus d’un an après l’assassinat de sept personnes (dont trois militaires) par le terroriste Mohamed Merah. Toujours d’après le procureur, Alexandre a commencé par acheter une arme blanche dans un supermarché avant d’être filmé par des caméras de vidéosurveillance en train de prier. Quelques minutes après, le jeune homme aurait foncé sur le militaire pour lui planter son couteau dans le dos. Il n'a pas hésité "à porter plusieurs coups" avec une "détermination impressionnante", a insisté François Molins.