Masque à gaz, nuage noir… Les photos chocs de l’incendie de Rouen

"Les analyses ne sont pas inquiétantes, mais on n’en a produit que le centième", s’alarmait récemment Frédéric Poitou, ingénieur chimiste et expert judiciaire, sur le plateau de BFMTV. L’homme évoquait le dramatique accident de Rouen. L’incendie qui a ravagé l’usine Lubrizol, site classé Seveso, n’a pas été sans conséquences, rappelle la chaîne d’information en continu. Malgré les tentatives des autorités pour calmer la population, les inquiétudes s’expriment. 

"On ne sait pas ce qu’il peut y avoir dans ces produits", affirmait d’ailleurs Louis Le Franc, préfet de l’Oise, un département voisin de celui où a eu lieu le sinistre. Quelques jours après les faits, survenus le 26 septembre 2016, il invoquait déjà le principe de précaution, qui devrait selon lui s’appliquer "pleinement". "Il peut y avoir des métaux lourds. Il peut y avoir des dioxines. Il peut y avoir des PCB. Il peut y avoir du plomb", a-t-il déclaré.

Rouen : ces clichés chocs qui inquiètent

Celles et ceux qui habitent Rouen ou les communes limitrophes n’ont pas attendu les autorités pour alerter sur la situation et publier de nombreux clichés choquants. Certaines photos, rappelle BFMTV, ne sont pas forcément représentatives de la "réalité normande". C’est notamment le cas pour certaines images d’animaux morts "la plupart du temps décontextualisées", voir carrément prises à l’étranger. Toutes ne sont pas nécessairement fausses pour autant.

D’autres images ont été capturées par les photographes de l’AFP. Elles montrent parfois des Françaises et des Français vivant à Rouen, contraints de porter des masques alors qu’ils arpentent les rues de la ville. Elles illustrent aussi l’impact du drame sur les cultures… Récapitulatif des images les plus perturbantes.