De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La "manif pour tous" a réuni dimanche "1,4 million" de personnes, selon les organisateurs, 300. 000 selon la police. Les chiffres ne sont cependant pas la seule source de polémique liée à cette manifestation. En effet, si la droite déplore l’utilisation abusive de gaz lacrymogène, la police dénonce, elle, de nombreux débordements. La thèse selon laquelle des appels à une désobéissance civile le 24 mars auraient été lancés sir Internet commence à prendre de plus en plus d'ampleur. Plusieurs éléments vont en effet dans ce sens. "Le 24 mars, on ne vient pas seulement pour manifester, on vient pour occuper", pouvait-on lire sur la page Facebook du Printempsfrançais. Plusieurs domaines reprenant ces termes existent, dont l’un intitulé "printempsfrancais.com", déposé par Béatrice Bourges, fondatrice du "Collectif pour la famille".
Christine Boutin a par ailleurs publié sur le site du Parti chrétien-démocrate : "Afin d'amplifier ce mouvement de protestation du grand printemps français, je vous invite à venir avec une tente si vous en possédez une. Nous vous ferons parvenir des informations complémentaires dans les heures à venir". Enfin, Eric Martin, proche de Christine Boutin, et rédacteur du site Nouvelles de France, avait écrit : "Le 24, n'oubliez pas vos c... à la maison (théorie du genre oblige, tout le monde en a !) et, sans mauvais jeu de mots, préparez vos tentes !!!".
Les organisateurs de la "manif pour tous" se sont, qunat à eux, désolidarisés de l’appel à occuper les Champs-Elysées le 18 mars dans un communiqué : "cette initiative ne relève pas de notre collectif. Le collectif 'La manif pour tous' n'invite pas à rester sur les Champs-Elysées. La dispersion aura lieu vers 18 heures".
Manuel Valls salue la fermeté de la police
"Je tiens à saluer la police et les gendarmes qui ont su ne pas céder aux provocations ou aux groupuscules et aux instrumentalisations politiques", a déclaré le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, lundi à Clermont-Ferrand. Il a également remis ne cause "des dizaines de personnes issues de l'extrême droite et qui voulaient en découdre avec les autorités". Christine Boutin avait exigé dimanche sa démission ainsi que celle du préfet de police suite au déroulement de la manifestation.
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