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Le 02 octobre dernier, le président, accompagné du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, s'est rendu dans le Lot-et-Garonne en Nouvelle-Aquitaine pour annoncer et dévoiler la carte d’implantation de 238 nouvelles gendarmeries "mobiles et fixes" d’ici à 2027. Répartis minutieusement dans des espaces ruraux et semi-ruraux, ce sont deux types de gendarmeries qui verront alors le jour.
Tout d’abord, des gendarmeries “fixes” seront construites, au nombre de 93. Elles seront composées pour chacune d’entre elles de 10 gendarmes. Mais le principal changement concerne l’arrivée de 145 gendarmeries “mobiles”, cette fois-ci composée de 6 gendarmes chacune. Ces dernières seront équipées d’un véhicule (camionnettes) de “hautes technologies” selon les autorités.
Rassurer, dissuader et faciliter les procédures
Selon Emmanuel Macron ces nouvelles brigades, d’un budget de 15 milliards d’euros, permettraient de doubler la présence des forces de l’ordre sur le terrain. L’objectif ? Désenclaver des communes jusqu’ici mises à l’écart et simplifier les procédures pour tous. Les brigades mobiles seront en effet en permanence en circulation, plus facilement au contact des habitants. Elles auront la "capacité à aller recueillir la plainte au plus près du terrain" évoque le président. Il s’agit alors d’un “réinvestissement historique” des forces de l’ordre dans les lieux plus ruraux. 3500 nouveaux postes seront alors à pourvoir pour la partie gendarmerie sur tout le territoire métropolitain, mais aussi en Outre-Mer.
Ainsi sur le papier, ces gendarmeries "mobiles" se déplaceront régulièrement de manière à couvrir un territoire incluant davantage des espaces plus ruraux, dans une volonté d'accompagner les riverains dans leurs différentes démarches.
Par ailleurs, l'Elysée a complété l’annonce en évoquant que cette mesure était en partie une réponse aux décisions prises par le passé, 500 brigades ayant été supprimées sur la période 2007/2016.