La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Si le mois de mai 2014 compte trois weeks-ends prolongés (1er mai, 8 mai et 29 mai), les Français ne pourront peut-être pas prendre l'avion à ces périodes-là. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire en France, a en ffet menacé d'organiser une grève du 3 au 30 mai prochain. Plusieurs sujets de mécontement seraient à l'origine de ce préavis.
Principal sujet de revendication : l'abrogation de la loi Diard. Cette dernière, qui a été promulguée en 2012 par la précédente majorité, contraint le personnel du transport aérien à se déclarer gréviste ou non au moins 48 heures avant le début d'une grève. "Un préavis de 48 heures permet aux compagnies aériennes de remplacer les pilotes grévistes", a précisé Yves Deshayes au journal Les Echos, le président du SNPL.
"On nous chipote un canif"
Les contrôles de sécurité sont aussi remis en cause par le syndicat. En France, pour accéder aux zones réservées des aéroports, les pilotes comme les passagers doivent emprunter un poste d'inspection. Les fouilles sont souvent "plus strictes" pour les membres d'équipage que pour les voyageurs, a assuré Le Point. "On nous chipote un canif ou une pince à ongles alors que, quelques minutes plus tard, nous aurons la responsabilité de centaines de passagers entre nos mains", s'est par ailleurs plaint un pilote auprès de l'hebdomadaire.
Les trois mois de délai jusqu'à l'entrée en vigueur du préavis permettront sûrement d'ouvrir les négociations. Par ailleurs, "rien ne dit que tout sera bloqué pendant un mois, Nous ne sommes pas suicidaires", a assuré Yves Deshayes. "Mais nous voulons que les choses commencent à bouger", a-t-il affirmé. Il reste donc quelques semaines aux différents partenaires pour négocier.
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