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Quatre jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, un homme armé a fait feu sur des policiers, sur les Champs-Elysées. Un échange de tir a eu lieu entre l’assaillant et les forces de police, ce qui a rapidement déclenché une scène de panique sur la célèbre avenue parisienne. Encore choqués par ce à quoi ils ont assisté, plusieurs témoins ont accepté de raconter ce qu’ils ont vu.
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"Et là il a sorti une kalachnikov"
"J'étais à l'angle de Marks et Spencer et de Zara, j'attendais un ami dans ma voiture, à dix quinze mètres d'un fourgon de police. J'ai vu un homme tout en noir s'approcher du fourgon, comme s'il demandait un renseignement et là il a sorti une kalachnikov et tiré, avec sa main droite. J’ai poussé trois ou quatre voitures avec la mienne et j'ai fait demi-tour", a expliqué Cyril 40 ans dans les colonnes du Parisien.
Sur les Champs-Elysées au moment de l’attaque, Julien Courbet s’est retranché dans un restaurant d’où il a posté plusieurs messages sur les réseaux sociaux. "C’est l’horreur, on ne sait pas ce qui ce passe", a-t-il d’abord écrit sur Twitter. "Le resto a fermé la grille (…) on est au sous-sol, ils cherchent encore quelqu’un ça hurle", a-t-il ajouté tout en évoquant "une scène de panique" qui a eu lieu "sous (s)es yeux".
"Les gens couraient dans un mouvement de panique"
"Je fumais ma cigarette quand j¹ai entendu les tirs fournis de mitraillette. C'était entre Marionnaud et le Marks&Spencer, tout près de chez nous. Aussitôt, il y a eu un grand mouvement de foule dans la rue. Les gens couraient dans un mouvement de panique, comme un raz de marée. Il était 21h15. Très rapidement une voiture de police est arrivée", écrit Le Parisien qui rapporte les propos d’Olivier, 37 ans et gérant du pub le Washington Post. Au cinéma au moment de la fusillade, Maxime a quant à lui raconté que le régisseur avait interrompu la projection pour informer les spectateurs de ce qui déroulait dehors. "Il nous a dit que l’on pouvait rester dans la salle de cinéma. Au bout de quelques minutes plusieurs spectateurs ont préféré sortir par une porte dérobée donnant sur une rue adjacente".