De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Y aura-t-il encore des enfants s’appelant Pierre dans quelques années ? Sans doute, oui, mais ils ne seront pas les plus courants. Si populaire ait pu être ce prénom, il recule aujourd’hui considérablement, affirme Le Figaro, qui s’attardait sur la question à la suite de l’échange entre Naima Amadou, mère de famille habitant le quartier de la Mosson à Montpellier, et le président de la République. "Mon fils de huit ans m’a demandé si le prénom Pierre existait vraiment ou si ce n’était que dans les livres", a-t-elle interpellé le chef de l’Etat.
Au-delà des questions de mixité dans le quartier, qu’évoquait là cette maman inquiète de voir certains fuir la Mosson, que dire de la disparition annoncée des Pierre ? En moyenne, ce prénom est 9 fois moins donné qu’il ne pouvait l’être il y a 30 ans, indiquent nos confrères. Il a en effet été largement dépassé par d’autres, jugés plus modernes, parfois moins marqués aussi. C’est le cas de Léo, par exemple, qui domine désormais tous les podiums ou presque.
Léo, Raphaël, Tiago… Comment s’appellent les jeunes Français aujourd’hui ?
A échelle nationale, le deuxième prénom le plus donné est Gabriel, lui-même suivi de Raphaël, d’Adam ou de Hugo. Dans l’Hérault, cependant, d’autres prénoms classiques ont laissé - ou sont en train de le faire - la place à d’autres plus neufs en France. Ainsi Amir, Mohamed, Maël et Noah devancent dorénavant Lucas, Louis, Clément ou Nathan.
Car, à en croire Le Figaro, c’est bien du côté des disparités territoriales qu’il faut se pencher pour comprendre la mutation qui opère. Sans grande surprise, dans certains départements à l’identité marquée, comme dans les Pyrénées-Atlantique, la culture locale joue aussi sur les noms donnés. Il en va de même en Seine-Saint-Denis.