Comme chaque année, pompiers et facteurs frappent aux portes pour vendre leurs traditionnels calendriers. Ces petits gestes, à première vue anodins, s’inscrivent dans une longue tradition de solidarité et de...
Une trentaine d’intermittents ont envahis mardi soir le plateau de David Pujadas ce qui a contraint le présentateur à rendre l’antenne plus tôt que prévu, aux alentours de 20h20. Une banderole a été déployée sur laquelle on peut lire "pas de culture sans droits sociaux" quand d’autres personnes brandissaient des pancartes indiquant "PS, Medef, CFDT, FO, fossoyeurs de la culture".
David Pujadas a ainsi expliqué "nous ne pouvons pas faire ce journal sous la pression" contraignant la chaîne à embrayer directement sur les programmes de la soirée. Un journaliste de France Télévisions a pour sa part précisé que les intermittents demandaient "qu'un communiqué soit lu à l'antenne".
"Je ne sais pas comment ils ont pu pénétrer sur le plateau" a confié auHuffPost le directeur de l’information Thierry Thuillier qui ajoute "qu’il était impossible de poursuivre le journal".
L’un des rédacteurs en chef adjoint de l’édition du 20h de France 2, Olivier Siou, a réagi sur Twitter justifiant l’interruption du JT. "Si on laisse, une fois, une cause aussi honorable soit-elle accaparer le plateau, quid le jour où d'autres factions font de même ?" avance-t-il.
Selon le site Puremédia, la grogne des intermittents du spectacle porte sur l’accord sur l’assurance chômage signé en mars. Ces derniers déplorent la précarisation encore plus grande liée à leur profession.
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