De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Leur mode opératoire était bien ficelé. Mardi, les policiers du commissariat de Montereau ont interpellé douze jeunes issus du quartier sensible de Surville, pour la plupart mineurs, suspectés d’avoir détroussé et agressé au moins quatre victimes via Le Bon Coin. Ils attiraient les acheteurs grâce à des annonces factices, avant de les molester, les gazer et les dépouiller de leur argent et de leur téléphone portable, comme le souligne 20 minutes.
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"Ils publiaient des fausses annonces sur Le Bon Coin, de quads, de motos, des choses qui plaisent aux jeunes, demandaient un paiement en espèce et quand les acheteurs intéressés les contactaient, ils leur donnaient rendez-vous dans le quartier", a expliqué à l’AFP Bruno Dalles, le procureur de la République de Meaux. L’homme a également indiqué que certains butins pouvaient parfois atteindre les 5 000 euros.
"C’est Orange mécanique à la mode de Surville"
"La bande était quasi-organisée, c’est Orange mécanique à la mode de Surville", selon Bruno Dalles, qui évoque une "horde de sauvages qui exerçait des violences en réunion" depuis le 14 mars. Par ailleurs, durant la dernière agression recensée, le 7 juin, les malfaiteurs n’ont pas hésité à attaquer leur victime dans un parking, à l’aide d’un marteau brise-glace.
Selon les informations délivrées par les autorités locales, les douze suspects ont été identifiés par les victimes elles-mêmes. Les résultats des perquisitions ont ensuite permis de placer les agresseurs en garde à vue, bien que tous continuent de nier les faits.
Les majeurs seront prochainement jugés en comparution immédiate au tribunal de Fontainebleau, tandis que les mineurs ont été déférés jeudi devant un juge des enfants à Melun, en vue d’une mise en examen. Le verdict n’a pas encore été dévoilé.
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