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Surprise. Un couple arlésien (Bouches-du-Rhône) vient de retrouver quelque 150 plis, cachés au fond d'une poubelle collective du Pont-de-Crau. Problème ? Les lettres en questions n'ont jamais été ouvertes. Elles n'ont même pas été distribuées. Dans les colonnes de La Provence (article abonnés), journal local qui révèle l'affaire, La Poste parle de faits extrêmement rares, mais pas nécessairement moins grave. Fort heureusement, les missives ont été rapportées au centre de tri de Fourchon et ont depuis été envoyés à leurs destinataires. "Il s'agissait essentiellement de courriers en retard suite aux grèves du début du mois de décembre", explique le responsable régional des relations presse du groupe La Poste.
L'essentiel des courriers, explique Capital en se basant sur les informations du quotidien, étaient destinés à des individus résidants dans le village. L'une des victimes étaient d'ailleurs proches du couple qui a découvert cet étrange butin, puisqu'il s'agissait du frère de leur gendre. C'est lui qui a apporté les éléments au centre de tri et qui a, par la suite, choisi de porter plainte.
Que risque-t-on à détourner le courrier ?
"Il s'agit heureusement d'un acte extrêmement rare. Revenir ou détourner du courrier est un acte interdit par la loi, c'est pourquoi La Poste, victime de cet acte, a déposé plainte", souligne Laurent Mirallès, le responsable régional interrogé par La Provence.
Le titre de presse cite d'ailleurs l'article 226-15 du code pénal qui dispose que : "le fait, commis, de mauvaise foi, d'ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d'en prendre frauduleusement connaissance, est puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende".