De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Crise épidémiologique & pass sanitaire. Lors de sa dernière allocution présidentielle, le chef de l’Etat a été très clair : les Françaises et les Français doivent aller se faire vacciner. C’est (presque) devenu un impératif ; tant et si bien que certains n’ont d’ailleurs plus le choix. Pour les soignantes et les soignants qui souhaitent continuer à exercer, il faudra mécaniquement en passer par la case injection. Pour une partie conséquente des autres, le test PCR pourrait suffire… Mais va bientôt devenir payant.
Sans doute conscient des difficultés que tout cela pourrait impliquer, l’exécutif a décidé de multiplier les annonces à la suite des déclarations du président de la République. L’approche de l’été et la possibilité de départs pour bien des vacanciers a peut-être aussi guidé l’action du chef de l’Etat et de son équipe exécutive : ainsi, la durée nécessaire à la reconnaissance d’une vaccination complète contre le coronavirus est désormais réduite, informe Ouest France. C’est, du moins, ce qu’a déclaré le ministre de la Santé et des Solidarités à l’occasion du JT de 20h de France 2.
Vaccination contre le coronavirus : ces nouveautés à prendre en compte
"Sur avis de Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, et d’Alain Fischer, notre monsieur vaccin, nous pouvons reconnaître désormais la protection de la vaccination une semaine seulement après la deuxième dose au lieu des deux semaines", a donc insisté Olivier Véran. Cependant, cela ne s’applique pas dans tous les cas. "Attention, au niveau de l’harmonisation européenne le travail reste à faire, donc actuellement pour voyager au sein de l’UE il faut être vacciné depuis deux semaines", a en effet tenu à nuancer l’ancien praticien.