La Nasa aimerait mettre un astéroïde en orbite autour de la luneabacapress
Non la Nasa ne s'ennuie pas, elle continue sa conquête de l'espace. L'agence spatiale américaine projette de placer un astéroïde en orbite autour de la lune d'ici 2020. Pourquoi ? Planet.fr vous explique !

© abacapressLa conquête de l’espace est loin d’être terminée. Selon le très sérieux journal The New Scientist, la Nasa envisage de placer un astéroïde en orbite autour de la lune. Quel est l’intérêt d’un tel projet ? Pouvoir exploiter plus facilement, tels une mine, les matériaux présents sur certains astéroïdes qui se baladent dans l’univers, dont certains, comme l’eau ou encore des métaux, sont très précieux. Ces cailloux géants pourraient également servir, à plus long terme, de refuges viables pour les humains.

Cette mission qui relève pour le non-initié de la science fiction, est menée par la Nasa, plus précisément le Keck Institute for Space Studies. Elle nécessiterait un budget de deux milliards d’euros, une somme astronomique mais qui n’est en réalité pas plus élevée que le coût de Curiosity. Mais comment placer un astéroïde en orbite autour de la Terre ? Tout est prévu ! Il suffit d’envoyer une sonde à la « pêche » à l’astéroïde, rapatrier le gros caillou et le placer au bon endroit.

La Nasa a établi un plan d’action en cinq étapes : 1) lancer une sonde dans l’espace à l’aide d’une fusée, 2) identifier un astéroïde d’au moins 7 mètres de diamètre, 3) le récupérer à l’aide d’une sorte de sac géant de 10 à 15 mètres, 4) le remorquer (cela  pourrait prendre plusieurs années), et 5) le placer en orbite autour de la lune. Cette mission devrait voir le jour dans les années 2020. Du grand spectacle en perspective ! Mais doit-on craindre une fin digne de celle des dinosaures en cas d’erreur de navigation et envisager d'appeler Bruce Willis pour nous sauver ? Pas de panique : un tel astéroïde n’est pas plus gros que les satellites qui finissent parfois leur course en s’écrasant sur Terre. Les dégâts, s’il devait s’écraser sur une zone habitée (1 chance sur 3 200), seraient donc limités.