De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Désobéissance citoyenne. Le coronavirus Covid-19, qui a fait plus de 70 000 morts depuis les débuts de l'épidémie, pourrait contraindre le gouvernement français à de nouvelles mesures de confinement. Le couvre-feu national porté à 18 heures peine, semble-t-il, à porter ses fruits. En outre, les autorités sont très inquiètes après l'apparition de plusieurs variants (britannique, sud-africain, brésilien) hautement plus contagieux, potentiellement plus mortels et, pour certains, peut-être résistants aux divers vaccins que les laboratoires sont en train de développer.
En tout et pour tout, la France fait face quotidiennement à 20 000 contaminations au SARS-CoV-2 ou à l'un de ses mutants, ainsi que l'a déjà expliqué Planet. D'un point de vue purement statistique, cela représente environ 1 000 nouveaux cas de covid par heure. Malgré le couvre-feu, qui permet de ralentir la progression du taux d'incidence, la situation épidémiologique globale se dégrade. D'aucuns, sur internet notamment, s'inquiètent donc de la façon dont l'Etat pourrait gérer cet état de fait. Et refusent d'avance tout reconfinement.
La France sera-t-elle reconfinée ?
"Depuis le début de cette crise le président a toujours été, comme le Premier ministre, au rendez-vous quand il fallait prendre des mesures difficiles, et qu'il fallait les expliquer aux Français", a récemment déclaré Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, dont les propos sont repris par 20 minutes. Il poursuit, assurant qu'en l'état actuel des choses, l'exécutif n'avait pas tranché. "Il y a un rendez-vous cette semaine – vous savez qu'on se réunit autour du président et du Premier ministre toutes les semaines dans un conseil de défense, c'est le mercredi – et il y a un point qui est fait chaque semaine à ce moment-là", a-t-il rappelé.
Ce qui n'empêche pas certains d'inviter à la désobéissance citoyenne pure et simple, indique encore le quotidien… Explications.
"Je ne me reconfinerai pas" : un appel à la désobéissance civile ?
#JeNeMeConfineraiPas. "Je n'ai plus aucune confiance dans la communication officielle et médiatique sur l'épidémie. Je suis totalement consciente de l'instrumentalisation politico-médicale abusive et des dégâts inouïs qu'elle engendre", écrit par exemple une internaute, sur Twitter. Ils sont nombreux à partager son analyse. En l'espace de quelques jours seulement, plus de 25 000 tweets ont été émis à ce seul propos. Certains invoquent leur "liberté vitale", expliquant que ne pas sortir entraverait leur "bonne santé physique et mentale". D'autres sous-entendent qu'il serait "simple" de guérir le coronavirus et dès lors que l'épidémie ne vise qu'à "étouffer nos libertés"...
Pour protester, ces opposants au confinement prévoient l'organisation d'une "journée de la désobéissance citoyenne", organisée le 1 février 2021. Ils réclament donc :
- la fin du port du masque obligatoire,
- la réouverture des bars & restaurants, ainsi que celle des salles de cinéma ou de spectacle,
- la fin des restriction de circulation,
- la fin de l'intégralité des mesures de distanciation sociale
Certains se vantent d'ailleurs d'avoir signé une "attestation de renonciation au soin", pour rester cohérents avec le reste de leur démarche. En théorie, ils renoncent donc à être soignés en cas de contamination au virus, au vu et au su du risque qu'ils sont conscients de faire prendre à autrui. Ils estiment cependant que leur liberté vaut davantage.
D'autres se disent prêts à écoper de l'amende de 135 euros pour recouvrer leur liberté oubliant, peut-être, que le montant augmente considérablement en cas de récidive… et qu'une telle somme n'est pas anodine pour tout un pan de la population.
"Je ne me reconfinerai pas" : une attitude dangereuse pour soi et pour autrui ?
"Vous êtes des abrutis finis", commente une autre internaute qui, visiblement, peine à comprendre ce qui a pu passer par la tête des Françaises et des Français qui refusent catégoriquement tout reconfinement. Ce mouvement, c'est un fait un évident, ne fait pas l'unanimité. Pour d'autres usagers de Twitter, également repérés par 20 minutes, il s'agit même du "summum de la connerie française".
Face à certains qui invoquent leur "liberté de se déplacer", d'autres répondent en parlant de responsabilité. En effet, le virus étant hautement contagieux, il pourrait être très dangereux de ne pas respecter les gestes barrières et la distanciation sociale. Certes, ainsi que l'expliquait le politologue Christophe Bouillaud dans nos colonnes, il y a matière à critiquer le gouvernement. Mais ce genre d'attitude présente des risques pour le collectif et non pas seulement pour l'individu.