De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le président a reçu vendredi après-midi la famille de Jacqueline Sauvage et a indiqué qu'il nécessitait "le temps de la réflexion avant de prendre sa décision" sur une éventuelle grâce. L'article 17 de la Constitution autorise en effet le président de la République à exercer le droit de grâce.
Le président "a été particulièrement sensible à l'existence de circonstances exceptionnelles" dans cette affaire, a affirmé Maître Nathalie Tomasini en sortant du Palais présidentiel, reprise par l'AFP. Un avis partagé par l'une de ses filles, selon laquelle "il a été très à l'écoute".
Une décision dès la semaine prochaine ?
La décision pourrait intervenir dès la semaine prochaine. "Même si le président a déclaré qu'il ne souhaitait pas prendre de décision à chaud, il a promis une réponse rapide, sans doute en début de semaine. Et son verdict s'annonce clément", estime Le Parisien.
La mobilisation pour la libération de Jacqueline Sauvage est de plus en plus forte depuis sa condamnation. Cette femme âgée de 68 ans a été condamnée à deux reprises à dix ans de prison pour le meurtre, en 2012, de son mari violent. Pendant le procès, ses trois filles avaient apporté leur soutien à leur mère, affirmant elles aussi avoir été violentées.
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