Pour préserver une ambiance sereine et festive lors des repas de Noël, il est préférable d’éviter certains sujets. Voici les 6 thématiques à bannir selon un sondage.
Et si nous vivions en France ce que subissent actuellement les Syriens ? C’est la question à laquelle répondent deux journalistes canadiens, Shannon Gormley et Drew Gough via la page If We were syrian (Si nous étions syriens). Le site affiche une série d’infographies lesquelles imaginent le conflit syrien à l’échelle des pays occidentaux comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Italie ou encore la France. Respectivement en fonction en Turquie et dans le Moyen-Orient, Dles deux auteurs ont lancé cette campagne afin de sensibiliser l’opinion occidentale sur la situation que vivent les Syriens.
160 000 morts, soit la population d’Avignon et Cannes
Le conflit syrien a causé la mort de 160 000 personnes depuis 2011, l’équivalent de la population de deux villes françaises importantes : Avignon (Vaucluse) et Cannes (Alpes-Maritimes). Un tel conflit en France provoquerait le déplacement de 9,3 millions de personnes issues des 37 plus grandes villes du pays. Tandis que les petites villes et la campagne seraient alors privilégiées par 6,5 millions des déplacés, 2,8 millions d’entre eux traverseraient la frontière pour se réfugier chez nos voisins allemands, italiens, suisses et espagnols. Certains traverseraient même la manche pour trouver la paix au Royaume-Uni.
Une campagne pour l’argent
Quant aux fonds nécessaires aux réfugiés pour que ces derniers puissent survivre, seuls 27% d’entre eux auraient été reçus à titre de dons.
Les deux journalistes ont par ailleurs comparé en chiffres les besoins des Syriens et les bénéfices générés par la Coupe du monde au Brésil. Alors que la Fifa va bénéficier de 4,5 milliards de dollars de bénéfices dans le cadre de cet évènement tandis que les aides nécessaires à la population syrienne représentent 4,3 milliards de dollars.
La Syrie est ravagée par une guerre civile depuis quasiment trois ans et demi. Le conflit a tué plus de 160.000 personnes et en a déplacé plus de 9 millions, dont un cinquième se trouvent dans des camps de réfugiés situés au Liban, en Turquie et en Jordanie.
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