Exercice difficile, La Chaîne Météo nous donne la tendance pour décembre et les deux premier mois d'hiver, janvier et février. Alors que certains prédisent une période agitée et plus froide que les...
En Guyane, la grève générale a débuté lundi à l’initiative de plusieurs syndicats. Ils réclament un "plan Marshall" pour la région et plus de moyens pour la santé, la sécurité et le développement économique. Le point sur la situation.
Une crise sociale de grande ampleur
Lundi, la grève générale illimitée a été décidée en Guyane, à la suite d’un vote des syndicats de l’Union des travailleurs guyanais (UTG). Depuis une dizaine de jours, un mouvement social avait gagné la région d’outre-mer. Mécontente de l'action de l'Etat, la population lui reproche notamment de ne pas avoir pris de mesures suffisantes pour pallier les différents problèmes qui touchent la Guyane. Le "Pacte d'avenir" pour la Guyane promis par François Hollande depuis 2013 n'a jamais vu le jour.
Un mouvement initié par des collectifs citoyens
Ce week-end, une mission interministérielle, menée par l’ancien préfet de Guyane, Jean-François Cordet, est arrivée sur place. Si celui-ci a annoncé des premières mesures comme un enveloppe de 60 millions d’euros pour le centre hospitalier de Cayenne, les collectifs citoyens ont expliqué qu’ils refusaient de rencontre la délégation en l’absence de ministres. Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer, a appelé au dialogue et à l’apaisement mais a déclaré, lundi matin sur RTL, qu'elle ne se rendrait sur place seulement lorsque les "conditions du dialogue" seraient réunies.
Les réactions des politiques face à la grève générale
Le collectif des "500 frères", né à la suite du meurtre d’un homme dans un quartier populaire il y a quelques semaines, est un des acteurs à l’origine du mouvement social. Ils dénoncent l’insécurité publique et le manque de moyens dont elle dispose pour lutter contre la violence et la délinquance.
Des blocages et des barrages sur le territoire
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