De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
De nouvelles restrictions sont attendues dans les prochaines heures. D'après BFMTV, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a indiqué que le gouvernement prendrait des "mesures supplémentaires" dans les territoires les plus touchés par la résurgence de l'épidémie de Covid-19. Lesdites mesures doivent être discutées entre préfets et élus locaux avant d'être annoncées lors de la conférence de presse hebdomadaire de l'exécutif qui aura lieu jeudi 18 mars 2021 à 18 heures. Les lieux concernés par de possibles nouvelles mesures sont :
- L'Île-de-France
- Les Hauts-de-France
- La Seine-Maritime
- L'Eure
- Le Loiret
- L'Yonne
- L'Aube
- La Marne
- Les Ardennes
Covid-19 : la région Provence-Alpes-Côte d'Azur épargnée par de nouvelles mesures ?
À l'occasion de cette prise de parole, Gabriel Attal a loué les mérites de la nouvelle stratégie du gouvernement qui vise à prendre des mesures localisées pour lutter à plus petite échelle contre le Covid-19. Pour rappel, plusieurs territoires sont déjà concernés par un confinement le week-end dans le pays. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui devait être concernée par de nouvelles restrictions, pourrait finalement être épargnée. Le reconfinement est-il vraiment inéluctable ? D'après la chaîne d'information en continu, il reste quelques cartes aux mains du gouvernement pour désengorger les hôpitaux sans recourir au confinement. Voici lesquelles.
Covid-19 : faut-il mobiliser des soignants d'autres régions ?
En prévision d'une possible saturation des hôpitaux franciliens, l'Agence régionale de Santé d'Île-de-France a demandé la déprogrammation de 40% des activités médicales et chirurgicales selon BFMTV. Une mesure qui ne réjouit pas tout à fait les médecins, "réticents à déprogrammer un certain nombre d'interventions importantes" selon le docteur Alain Ducardonnet. Malheureusement, cette solution a un effet limité car elle ne diminue pas le nombre de patients Covid qui entre chaque jour à l'hôpital.
La solution se cache-t-elle dans l'effectif du personnel soignant ? La chaîne d'information en continu rappelle que des médecins, infirmiers et aide-soignants de province étaient intervenus en Île-de-France pour faire face à la tension hospitalière. Toutefois, il semble difficile aujourd'hui de prendre une telle décision quand tous les hôpitaux de France sont confrontés aux difficultés imposées par l'épidémie. Faut-il opter pour des hôpitaux militaires ?
Covid-19 : quid des hôpitaux militaires ?
Pendant le premier confinement, un hôpital militaire avait été mis en place à Mulhouse. L'objectif ? Ouvrir plus de lits. Malheureusement, un tel système met du temps à être installé, soit une dizaine de jours. En outre, cela nécessite un nombre important de personnel : "Pour vous donner un exemple à Mayotte en ce moment nous avons dix lits de réanimation ouverts, cela nécessite le déploiement de cinquante personnels du service de santé des Armées" explique Hervé Grandjean, porte-parole du ministère des Armées auprès de BFMTV.
Reste à voir si d'autres options s'offrent au gouvernement pour diminuer la tension hospitalière dans les hôpitaux, où si le reconfinement semble l'ultime solution.