Brigitte Macron s'est montrée, depuis sa retraite et son ascension en tant que première dame, engagée dans de nombreuses causes. Sur tous les fronts, elle souhaite mener cette nouvelle bataille tambour battant.
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Brigitte Macron a la volonté d'être une première dame impliquée dans de nombreuses causes qui lui tiennent à cœur. Ce mardi 11 juin, elle s’est rendue à Saint-Malo pour visiter l’unité d’accueil médico-judiciaire, rapporte Ouest-France. C’est accompagnée de l’actrice Carole Bouquet, porte-parole de l’association La Voix de l’enfant, de sa présidente Martine Brousse, et du secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance, Adrien Taquet, qu’ensemble, ils se sont exprimés sur l’importance et le bien fondé de cet institut.

Une première dame investie et concernée

L’unité d’accueil médico-judiciaire permet d’auditionner et d’examiner les enfants victimes de violences ou d’agressions. En place depuis une dizaine d’années, il en existe 60 autres en France. Ce qui n’est pas assez pour l’association La Voix de l’enfant :

"C’est pour cela que Brigitte est ici", déclare Carole Bouquet, "nous avons besoin du pouvoir politique, sans cela, les associations sont assez impuissantes", ajoute-t-elle lors de la visite. 

Une volonté qui n’est pas restée lettre morte, puisque actuellement, une dizaine de projets de nouvelles structures sont en cours, relate France Bleu Ille-et-Vilaine.

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"J’ai été en rapport avec les adolescents quasiment toute ma vie et je suis extrêmement interpellée sur ses sujets. J’ai très envie de m’impliquer et d’aider au maximum", déclare Brigitte Macron sur BFMTV. "La parole de l’enfant, il faut qu’on la traite dans sa globalité", proclame-t-elle.

"On a que des devoirs vis-à-vis d’eux et eux ont des droits. Il faut parler, les écouter. Ces unités d’accueils c’est le meilleur moyen de recueillir une parole avec le plus de sérénité possible dans une situation de traumatisme", précise la première dame, à qui ce sujet tient à cœur.

La porte-parole de l’association n’hésite pas à ajouter que "le personnel est très bien formé pour cela".

Un endroit rassurant pour les enfants victimes de sévices

L’unité d’accueil médico-judiciaire est composée d'une salle aménagée pour les enfants, avec une caméra et une vitre teintée. Le but est que la victime puisse se confier en toute sérénité. "Nous sommes en lien avec la psychologue en permanence grâce à une oreillette", explique l’adjudant Dominique Restout, formée pour l‘audition de ces enfants victimes à France 3 Ille-et-Vilaine. "Si elle voit que l'enfant a l'air soucieux, ou mal à l'aise, elle nous guide", ajoute l’enquêtrice.

Une salle de confrontation est également présente. Equipée d’un système de vidéoconférence, cela permet d’entendre à la fois l’enfant et son agresseur sans que les deux soient en contact.

En 2018, plus de 200 enfants, âgés de 3 à 18 ans, ont été entendus. 60 % d’entre eux avaient subi des violences sexuelles.