La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le déroulement du baccalauréat, lequel commence lundi prochain, sera-t-il menacé ? C’est une hypothèse avancée par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. Et pour cause, à l’issue de la réunion de jeudi, les syndicats ont reconduit le mouvement pour cette journée de vendredi. Le mouvement social a d'ores et déjà été prolongé de 48 heures.
D’importantes perturbations à prévoir
Alors que la SNCF annonce "une légère amélioration", 1 TGV sur 3 circulera en moyenne sur l’axe Sud-Est, province-province et l’axe Est. La ligne à grande vitesse Nord-Atlantique verra son trafic divisé par deux ce vendredi. Les trains régionaux restent également touchés par ce troisième jour de perturbations : un seul TER sur trois circulera dans la journée et seul un train Corail sur deux sera en circulation.
Une nouvelle journée noire pour l’Ile-de-France
La région Ile-de-France reste ce vendredi durement touchée : les Franciliens devront se contenter uniquement de 4 trains sur 10. Si le RER A conserve encore un trafic normal, 1 RER sur 3 circulera sur les autres lignes. Une fréquence similaire pour les lignes du Transilien. A 8 heures, la région comptait 350 kilomètres de bouchons cumulés soit plus du double d'une journée normale.
Si le gouvernement ne reporte pas la réforme ferroviaire, les syndicats Sud Rail et CGT à l’origine de la mobilisation ont annoncé vouloir "poursuivre et amplifier le mouvement". François Hollande s'est par ailleurs exprimé à ce sujet : "le mouvement doit s'arrêter", a déclaré le chef de l'État.
Après les taxis et les cheminots, les agents au sol de l'aéroport de Roissy ont publié un préavis de grève pour ce week-end. La série noire continue...