De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Guillaume Pepy, président de la SNCF, s’est exprimé, dimanche sur l’antenne d’Europe 1, à propos du projet de grève nationale prévue le jeudi 12 décembre prochain. Une mobilisation qui, bien que conséquente, ne concernera selon lui que "six à sept trains sur dix". Celui-ci a également affirmé sa volonté de "mettre le paquet" quant à l’information aux usagers, assurant que les trains dont la circulation sera assurée seront annoncés la veille. Il a par ailleurs indiqué qu’aucune annulation de dernière minute ce jeudi ne sera relative au mouvement gréviste. Et ce dernier d’assurer que "dès vendredi matin, le trafic va reprendre normalement pour les départs de fin de semaine", et de prendre "l’engagement" qu’aucun préavis de grève n’a été à ce jour déposé pour Noël et le jour de l’an, invoquant la "responsabilité" des cheminots et des syndicats.
Un grève contre la réforme ferroviaire
Cette grève s’inscrit en contestation du projet de réforme en pourparler. Examiné par le Conseil des Ministres le 16 octobre dernier, le texte devrait faire son entrée au Parlement en mars prochain au terme des municipales. Celui-ci prévoit, entre autres clauses, le rassemblement – et non une réunification – de la SNCF et de Réseau Ferré de France en deux filiales consoeurs d’une seule et même enseigne publique, l’Epic. Ce projet, qui devrait entrer en vigueur à compter du 1 er janvier 2015, s’inscrira au cœur d’un projet de stabilisation de la dette ferroviaire, s’élevant à 40 milliards d’euros, et de préparation du secteur à la concurrence. Ce projet est vivement décrié par les syndicats de cheminots, qui dénoncent la capacité de ce projet bicéphale à provoquer l’éclatement du système ferroviaire.