De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Interrogé une nouvelle fois par les gendarmes, Marc Demeulemeester, le beau-père d'Antoine qui avait disparu depuis le 28 janvier dernier, a avoué mardi soir avoir tué l'adolescent de 25 ans au domicile familial à Gonnehem (Nord-Pas-de-Calais), révèle le quotidien La voix du Nord.
"Il a avoué avec force détails l’avoir tué", a expliqué le procureur de la République de Béthune, Philippe Peyroux, au journal local. "Il l’a étranglé avec un fil de fer dans son sommeil", a-t-il ajouté. Une autopsie va être réalisée pour voir si le jeune homme a été drogué.
L'homme a également révélé aux gendarmes et au juge d'instruction où il avait dissimulé le corps : dans le canal d'Aire, à Beuvry, près de Gonnehem. Il aurait lesté le corps de poids, aurait mis un filet par-dessus et l’aurait bloqué avec des parpaings. "Le corps a été retrouvé à l’endroit indiqué. Qui d’autre pouvait savoir, si ce n’est lui ?", a précisé le procureur.
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"On avait quelques soupçons"
Le procureur a ajouté que "le motif qu’il allègue doit être vérifié, comme dans toutes les histoires familiales. On avait quelques soupçons mais on n’arrivait pas à les concrétiser. "Le beau-père est la dernière personne à avoir vu Antoine. C'est sa mère qui s'est inquiétée la première. Lorsqu'elle rentrait du travail, l'adolescent ne répondait pas aux appels. Le beau-père pensait lui "qu'il était sorti", comme il l'avait déclaré l'année dernière.
Pendant un an, le beau-père d'Antoine a participé aux multiples recherches avec la famille de la victime. "Il avait été entendu comme tout l’entourage mais on n’avait pas d’éléments précis", a rappelé le procureur. Une équipe exclusivement consacrée à cette affaire avait décidé de la reprendre depuis le début. "On a commencé par le beau-père car c’est la dernière personne qui l’avait vu", a précisé le représentant du parquet.
L'homme a été mis en examen mercredi soir pour assassinat. Il encourt jusqu'à 30 ans de prison.