De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La fin du tunnel avant le printemps ? Le gouvernement se montre optimiste depuis plusieurs semaines, n'hésitant plus à se projeter pour une fin des restrictions liées au Covid-19. Après deux ans de pandémie, les Français retrouveront-ils bientôt une vie "normale", sans contrainte ? Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, la cinquième vague continue de reculer dans l'Hexagone, puisque 92 345 nouveaux cas ont été détectés au jeudi 17 février, 6 000 de moins que la veille. Le nombre de malades à l'hôpital est lui aussi en diminution, puisqu'il était de 29 843 jeudi 17 février, contre 30 578 mercredi 12 février. 3 055 malades restent hospitalisés dans des services de soins critiques.
Restrictions : pourquoi le gouvernement a choisi le milieu du mois de mars
Le ministre de la Santé Olivier Véran a évoqué une nouvelle fois la levée des restrictions liées au Covid-19, lors d'un déplacement à Nice (Alpes-Maritimes), jeudi 17 février. Alors que l'échéance du milieu du mois de mars est désormais évoquée par le gouvernement, il a précisé que ce choix "n'est pas un choix qui se fait au hasard, il repose sur le principe selon lequel plus aucun hôpital n'est obligé de déprogrammer des soins à cause du Covid, ce qui n'est pas encore le cas". Lever les mesures sera possible si "l'activité a repris un rythme de routine, et ça je l'ai estimé entre 1000 et 2000 patients Covid en réanimation", a ajouté Olivier Véran.
Pour la fin des restrictions, deux critères "indispensables" doivent donc être remplis dans le pays, car "il faut que le virus circule le moins possible" : le taux d'incidence du Covid-19 et le nombre de d'hospitalisations. "Le taux d'incidence se divise quasiment par deux chaque semaine, donc dans quatre semaines, s'il continue sur cette dynamique, on sera revenu à un taux extrêmement faible nous permettant de lever les dernières mesures sans prendre de risques de faire flamber l'épidémie", a-t-il conclu.
Dans une dizaine de territoires - que vous pouvez découvrir dans le diaporama ci-dessous - la dynamique est d'ores et déjà enclenchée, car on y observe une baisse significative du taux d'incidence, ainsi que du nombre de malades à l'hôpital. Ils répondent donc, dès maintenant, aux deux critères définis par Olivier Véran.