Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
Faut-il transmettre les noms des fichés S aux maires de chaque ville ? Cette question pourrait bien prendre de plus en plus d'importance dans les jours qui viennent. Des élus locaux - de droite comme de gauche - demandent en effet à être renseignés sur les habitants radicalisés dans leur commune.
"Le maire par intérim de Nîmes, l'eurodéputé Franck Proust (LR), demande ainsi que le premier magistrat de sa ville, en tant qu'officier de police judiciaire, puisse connaître le nom des fichés S de sa commune", rapporte Le Figaro.
Fichés S mais pas poursuivis
Mais cela semble difficile, le gouvernement étant encore opposé à cette idée. "Le ministère de l'Intérieur est plus que réticent à l'idée de livrer aux édiles les noms des quelque 12 000 personnes supposées adhérer aux thèses de l'islamisme radical, qui ne relèvent pas de poursuites judiciaires et qui n'en feront, pour la plupart, jamais l'objet...", précise le quotidien.
Ces demandes interviennent alors que le candidat à la primaire de droite, Nicolas Sarkozy, a assuré vendredi qu'il mettrait en place un référendum s'il est de nouveau élu président en 2017. L'ancien chef de l'Etat souhaite savoir si les Français veulent voir les personnes jugées dangereuses être placées en rétention administrative. Une question qui devrait faire une nouvelle fois débat.