Pour préserver une ambiance sereine et festive lors des repas de Noël, il est préférable d’éviter certains sujets. Voici les 6 thématiques à bannir selon un sondage.
En juin dernier, Dominique Strauss-Kahn était relaxé dans l’affaire du Carlton de Lille et pour laquelle il était accusé de proxénétisme aggravé. Mais le répit a été de courte durée. En effet, on apprend ce vendredi sur France Inter et dans le Parisien magazine que l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) est désormais poursuivi pour escroquerie et abus de biens sociaux dans une nouvelle enquête préliminaire. La justice se penche actuellement dans les comptes de la société d’investissement luxembourgeoise que DSK avait créée avec son ancien associé, feu Thierry Leyne. Ce dernier s’est suicidé l’année dernière à Tel-Aviv (Israël). Une semaine après son décès, l’ex-mari d’Anne Sinclair annonçait qu’il démissionnait à la présidence de la société à cause de doutes qu’il avait sur la conduite des affaires. LSK est aujourd’hui en faillite.
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Une centaine de créanciers réclame son argentL’ouverture de l’enquête préliminaire qui vise DSK fait suite à deux dépôts de plaintes. Le premier a eu lieu en juin par un ancien actionnaire de LSK, Jean-François Ott qui "a perdu les 500 000 euros qu’il avait investis dans le groupe", le second récemment pas un "ex-banquier macédonien", précise France Inter. Plusieurs autres créanciers des quatre coins du monde réclameraient eux aussi à LSK les sommes qu’ils ont investies. Si bien que "la première question que devra se poser la brigade financière de la Police judiciaire de Paris, qui a été saisie de l’affaire, est : comment ont été dilapidées les 100 millions d’euros aujourd’hui réclamés par 156 créanciers de multiples nationalités ?", écrit la radio sur son site.
Corroborant les doutes exprimés par DSK l’année dernière, France Inter et le Parisien Magazine estiment qu’il "a pris la tête d’un groupe à la gestion douteuse". Et les deux médias de préciser : "A l'été 2013, soit un mois avant son arrivée, elle affiche déjà une perte de 13 millions d'euros. Sa principale filiale, Assya Luxembourg a du mal à payer ses notes de téléphone, d'électricité, de fournitures de bureau... Les salaires seront bientôt versés avec du retard. Quant aux dossiers clients, beaucoup sont incomplets, rangés dans des dossiers papiers, alors que tout devrait être informatisé".