De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Saura-t-on un jour ce qui est arrivé à Delphine Jubillar ? La mère de famille de 32 ans a disparu depuis bientôt cinq mois, après avoir quitté son domicile de Cagnac-les-Mines (Tarn), dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Les enquêteurs ont très vite jugé ce départ inquiétant, car inexpliqué : pourquoi cette femme bien entourée et très proche de ses enfants les aurait-elle quittés sans prévenir, en pleine nuit ? Pourquoi aurait-elle décidé de partir à dix jours des fêtes de Noël, alors que tout était déjà organisé ? La thèse du départ volontaire écartée, les gendarmes d’Albi et de Toulouse ont vite embrassé la piste criminelle et poursuivent toujours leurs recherches.
Disparition de Delphine Jubillar : les fouilles se poursuivent
Dès le début de l’affaire, forces de l’ordre et habitants des alentours se sont mobilisés pour tenter de retrouver la jeune femme, peut-être accidentée dans un endroit de ce paysage vallonné, fait d’anciennes mines, de forêts et de ravins. Une battue réunissant 2 000 personnes n’a pas permis de retrouver la jeune femme, mais ses amies continuent chaque semaine de ratisser les environs, à la recherche du moindre indice. Elles ne sont pas les seules, car les gendarmes continuent eux aussi d’enquêter sur le terrain.
Comme l’explique Le Parisien, de nouvelles fouilles ont eu lieu cette semaine dans le village de Cagnac-les-Mines, déjà passé au peigne fin ces derniers mois. Durant trois jours, du mardi 4 au jeudi 6 mai, les enquêteurs chargés de l’affaire ont fouillé minutieusement une zone bien définie, située à un kilomètre du centre de ce petit village du Tarn. Selon les informations du quotidien francilien, ces nouvelles recherches ont été rendues possibles par un témoignage anonyme… Ce que l’on sait.
Disparition de Delphine Jubillar : des recherches près du cimetière
Comme dans chaque affaire criminelle, les forces de l’ordre reçoivent de nombreux appels, qu'elles prennent plus ou moins au sérieux. Cette fois-ci, c’est bien un coup de téléphone qui les a mis sur ces nouvelles pistes.
D’après les informations du Parisien, les gendarmes se sont concentrés sur une zone "située entre le cimetière de Cagnac-les-Mines et le parc photovoltaïque situé à une petite centaine de mètres". Il s’agit "d’une partie boisée, accidentée" du village, à un kilomètre du domicile de la famille Jubillar. "Tout est parti d’un renseignement anonyme considéré comme suffisamment crédible par les enquêteurs", ajoute le quotidien francilien. Que sait-on de ces recherches ?
Disparition de Delphine Jubillar : qu'ont donné les dernières fouilles ?
Ces nouvelles recherches n’ont rien donné, selon Le Parisien, malgré l’aide de chiens spécialisés dans la recherche de corps. Après avoir fouillé de larges zones du village au début de l’enquête, les forces de l’ordre se concentrent désormais sur des endroits plus précis, parfois un peu plus éloignés de Cagnac-les-Mines.
Si les gendarmes tâtonnent, c’est bien parce que cette affaire n’est pas comme les autres, avec une absence de corps et de scène de crime. Est-elle sortie de son plein gré avant de disparaître ? La trace de Delphine Jubillar a en effet été perdue à une centaine de mètres de son domicile, à un croisement entre deux rues. La jeune femme avait-elle rendez-vous avec quelqu’un à cet endroit précis ? A-t-elle fait une mauvaise rencontre alors qu’elle se croyait seule ?