De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une discrétion assumée ou une enquête au point mort ? Les gendarmes de la section de Recherche de Toulouse (Haute-Garonne) et ceux de la brigade de recherche d’Albi (Tarn) poursuivent leurs investigations, deux mois après la disparition de Delphine Jubillar. Qu’est-il arrivé à cette mère de famille de 33 ans ? Aucune certitude pour le moment, tant les hypothèses sont nombreuses. Un suicide ? Ses proches n’y croient pas, car cette "mère poule" était fusionnelle avec ses deux enfants, elle aimait son métier d’infirmière et était bien entourée. Un départ volontaire ? Pour les mêmes raisons, ses proches ne l’envisagent pas.
Disparition de Delphine Jubillar : une maison dans un coin calme
Il s’agirait donc d’un acte criminel, mais commis par qui et où ? Depuis le début de l’affaire au mois de décembre, la maison du couple formé par Cédric et Delphine Jubillar, née Aussaguel, est au cœur des interrogations. Ils l’ont construite eux-mêmes, mais elle n’a jamais été terminée. Elle se situe dans le village de Cagnac-les-Mines (Tarn), dans un quartier résidentiel, un coin assez calme mais pas non plus désertique, précise Actu Toulouse. Les terrains sont proches les uns des autres mais aucun voisin de la jeune femme n’a entendu quoi que ce soit dans la nuit du 15 au 16 décembre. Pas de cri, pas de portière de voiture, pas de chien qui aboie, ni même le vrombissement d’un moteur qui démarre.
Cela signifie-t-il que les faits se sont déroulés à l’intérieur de la maison de Delphine Jubillar, à l’abri des oreilles et des regards ? Cette hypothèse a bien sûr été suivie par les enquêteurs, qui ont perquisitionné la maison à trois reprises, à la recherche d’indices pouvant expliquer ce qu’il s’est passé cette nuit-là entre 23 heures et quatre heures du matin. La maison du couple est-elle la scène de crime ?
Disparition de Delphine Jubillar : une maison au coeur de l'enquête
Au moment de sa disparition, Delphine Jubillar s’apprêtait à vivre ses derniers moments dans la maison familiale, partagée avec son mari et ses deux enfants. En instance de séparation depuis plusieurs mois, la jeune femme avait en effet décidé de repartir à zéro au début du mois de janvier et donc de quitter son domicile de Cagnac-les-Mines. Le couple traversait une période compliquée, faite de tensions et de disputes.
Pour écarter la piste d’une dispute conjugale qui aurait mal tourné, les enquêteurs ont sondé les murs de la maison et ont utilisé du Bluestar à l’intérieur. Ce produit permet de faire ressortir les tâches de sang, même nettoyées, une fois la pièce mise dans le noir. Rien n’a été trouvé. La maison est-elle encore vue comme le théâtre possible du drame ?
Disparition de Delphine Jubillar : la maison écartée de tout soupçon
Les trois perquisitions et les investigations techniques n’ayant rien donné, les enquêteurs ont désormais écarté la maison du couple comme lieu du drame. Comme l’explique Actu Toulouse, "longtemps placée sous scellés, la maison ne fait désormais plus figure de scène de crime. Ses clés auraient même été rendues récemment à son propriétaire". Le domicile familial écarté, les gendarmes ne sont pas plus avancés quant au lieu de sa disparition. S’agit-il du croisement où sa trace a été brusquement perdue par les chiens ?
Avait-elle rendez-vous quelque part, on ne sait pas encore où ? Toujours plus de questions que de réponses.