Ils effectuaient des travaux de rénovation de longue date, quand les nouveaux habitants d'une maison ont découvert par hasard le cadavre réduit à l'état de squelette de l'ancien propriétaire, porté disparu...
"Les gendarmes continuent de travailler d'arrache-pied" sur l'affaire Delphine Jubillar. Près de cinq mois après la disparition de l'infirmière de 33 ans à Cagnac-les-Mines, les gendarmes ont tenu à faire une mise au point sur l'avancée de l'enquête auprès de France Bleu. L'affaire ne semblant pas avancer depuis des mois, des rumeurs ont commencé à mettre en doute l'implication des forces de l'ordre, assurant qu'elles seraient en effet moins mobilisées pour retrouver la trace de la mère de famille. Des rumeurs auxquelles a souhaité mettre fin la gendarmerie en assurant que "la cellule est toujours en place avec toujours le même nombre d'effectifs".
"Il n'y a pas de baisse d'activité" ni d'effectifs
Certains commençaient en effet à assurer que le dossier était vide et que l'affaire ne serait jamais résolue, à l'instar de l'affaire Grégory "il n'y a pas de baisse d'activité, pas de baisse d'effectifs, les gendarmes continuent de travailler d'arrache-pied". Selon France Bleu, "ils sont toujours une dizaine à être mobilisés, la section de rechercher de Toulouse venant en appui de la brigade de recher d'Albi". Une mise au point claire de la part de la gendarmerie, qui assure être pleinement mobilisée afin de retrouver Delphine Jubillar, disparue dans la nuti du 15 au 16 décembre dernier.
Du côté des auditions, le mari de la disparue Cédric Jubillar a été entendu par deux juges d'instruction du pôle criminel du tribunal de Toulouse le 30 avril dernier. "Cédric Jubillar a dit à nouveau ce qu'il avait livré aux enquêteurs les premières fois. Mon client était serein. Il n'était pas spécifiquement inquiet", expliquait vendredi son avocat, Jean-Baptiste Alary, auprès de Midi Libre. Sortant enfin de son silence, Cédric Jubillar en a également profité pour remercier "tous ceux qui [lui] ont envoyé des messages auxquels [il] n’a pas répondu" et appeler "les curieux" à le laisser "tranquille".
Cédric Jubillar est pour l'heure la seule partie civile à avoir été entendue par la justice mais n'a pour l'instant pas été mis en cause. Ce sera ensuite le tour des frères et de la sœur de Delphine Jubillar d'être convoqués par les juges d'instruction.