De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cinq semaines et toujours aucune trace de Delphine Jubillar. La trentenaire, infirmière et mère de deux enfants, a disparu dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 décembre, après être partie de son domicile de Cagnac-les-Mines (Tarn). Les enquêteurs continuent d’investiguer dans le village comme aux alentours et de remonter les différentes pistes qui pourraient expliquer sa disparition. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Toulouse du chef d’arrestation, enlèvement, détention ou séquestration arbitraire.
Affaire Jubillar : "Toutes les investigations sont parfaitement logiques"
Depuis, tout le monde attend une réponse et particulièrement ses proches, qui viennent de prendre la parole auprès de la presse. Dans une lettre adressée aux médias locaux, les frères et la soeur de la jeune femme expliquent n’adhérer "à aucune hypothèse concernant la disparition de notre sœur et nous attendons les réponses que seule la justice pourra nous donner". Ils demandent également de la discrétion à l’entourage de Delphine Jubillar, rappelant qu’elle "est toujours restée très discrète" sur sa vie privée. La discrétion, c’est aussi le maître-mot de son mari Cédric Jubillar, qui ne souhaite pas s’exprimer devant les médias. Contacté par Planet, son avocat Me Jean-Baptiste Alary n’en dira pas plus sur son client.
Plus d’un mois après la disparition de Delphine Jubillar, les enquêteurs continuent de remonter plusieurs pistes, dont celle de son mari. Pour son avocat, "toutes les investigations qui ont lieu sont parfaitement logiques". "Il est normal qu’on se penche sur l’hypothèse de la participation éventuelle du mari dans la disparition de l’épouse, comme il est normal qu’on creuse tout un tas d’autres possibilités", explique-t-il à Planet. Où en sont les investigations ?
Affaire Jubillar : "Il n'y a pas eu de mise en cause de qui que ce soit"
Cédric Jubillar est montré du doigt sur les réseaux sociaux, certains n’hésitant pas à dresser un parallèle hasardeux avec l’affaire Jonathann Daval. Des comparaisons qui continuent d’agacer Me Alary, qui rappelle qu'aujourd'hui, "Delphine Jubillar n’a pas été retrouvée". "Que l’on fasse la comparaison avec quelqu’un qui a reconnu avoir volontairement donné la mort à son épouse c’est un peu hâtif", ajoute-t-il auprès de Planet. "C’est insupportable, il y a une enquête qui est en cours, il n’y a pas eu de mise en cause de qui que ce soit. Ca signifie qu’à ce stade aucune personne identifiée n’a éveillé les soupçons des juges d’instruction et des enquêteurs pour qu’une procédure de garde à vue ou une mise en cause par les juges ne soient engagées".
Les enquêteurs s’intéressent pourtant au domicile du couple, puisque des investigations y ont été menées à plusieurs reprises. Les dernières datent de début janvier et "il s’agissait d’investigations un peu plus poussées, avec l’intervention de l’IRCGN [l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale, NDLR]"." Je n’ai pas connaissance des suites de ces opérations, mais je suppose que rien de fondamental n’a été découvert", ajoute l'avocat, même si des objets ont été saisis. Me Jean-Baptiste Alary affirme que son client est prêt à collaborer.
Affaire Jubillar : "On est à la disposition des enquêteurs"
Cédric Jubillar "a déjà été auditionné" par les enquêteurs, mais plusieurs médias locaux évoquent une prochaine convocation. "Au bout d’un certain temps, c’est moi-même qui vais demander à ce qu’il soit convoqué", sourit Me Jean-Baptiste Alary car, selon lui "c’est souhaitable" qu’il le soit.
"On l’a toujours dit, on est à la disposition des enquêteurs ou des juges d’instruction, il n’y a pas de réticence sur ce point-là", conclut-il car, "depuis le début, Monsieur Jubillar se plie aux demandes des enquêteurs".