De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Selon une information de 20 minutes, le service des compagnies motocyclistes de la préfecture de police n’en revient toujours par des sanctions infligées à deux de ses motards.
"Un choc très violent"
Ceux-ci avaient causé le 13 janvier 2014 un accident de la route alors qu’ils se rendaient, sur ordre de leur hiérarchie, place Beauvau à Paris pour escorter en urgence Manuel Valls, encore ministre de l’Intérieur. "Alors que le feu tricolore passait au rouge, les deux policiers ont franchi l’intersection sans voir que derrière la première file de voitures arrêtées, un véhicule avait déboîté et était engagé dans l’intersection.", relate le quotidien gratuit, qui parle d’un "choc très violent".
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Pour cause, suite à cet accident, le policier le plus grièvement blessé a dû être en repos pendant 12 mois tandis que son collègue s’est vu prescrire deux jours d’ITT. Un des policiers a reçu un coup de téléphone de Manuel Valls pour le soutenir au lendemain de l’accident.
Les policiers ont pris "des risques inconsidérés"
Mais l’administration a conclu que si les policiers avaient bien respecté "les gestes réglementaires", ils n’avaient en revanche pas fait "usage des avertisseurs sonores et lumineux". Celle-ci leur reproche même "des risques inconsidérés" alors "qu’ils avaient encore cinq minutes pour rejoindre le ministère de l’Intérieur situé environ à deux cents mètres."
Le policier grièvement blessé a donc reçu un blâme tandis que son collègue a reçu un avertissement au cours de l’été. Des sanctions que les policiers jugent sévères d’autant plus que le conducteur de la voiture accidentée a été contrôlé en état d’alcoolémie (trois fois le taux autorisé) et n’avait pas de permis de conduire.
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