De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"On tient de plus en plus compte de l’aspect psychologique", reconnaît le Premier ministre devant les micros de BFMTV. Interrogé sur la possibilité d’exceptions spécifiques en cas d’un troisième reconfinement national, Jean Castex se refuse d’ailleurs à fermer la porte. "Envisager des dérogations est une option qui n’est pas écartée. Mais rien n’est tranché pour le moment", soutient-il en effet. Mais quels seraient les heureux élus, dans ce cas ?
Ces propos, l’ancien maire de Prades les a d’abord tenu à Gaspard, un jeune youtubeur qui s’était fait l’écho de la détresse des jeunes, rapporte Le Nouvel Observateur sur son site. Ce sont eux, à priori, qui pourraient bénéficier de ce type de largesses. "Même quand on est confiné, on a pu parfois, prévoir un certain nombre d’exceptions", a rappelé le chef du gouvernement à son interlocuteur, qu’il a eu par téléphone.
Les étudiants vont-ils échapper au troisième reconfinement ?
"Là aussi, est-ce que compte tenu de la réalité des étudiants, on les fait entrer dans les exceptions ? A quel moment ? Ces questions restent ouvertes, même s’il faut rester très prudent", interroge-t-il.
Des propos d’autant plus évocateurs que le président lui-même s’était initialement interrogé sur la possibilité de rétablir partiellement le présentiel à l’université. A l’approche d’une troisième mise sous cloche du pays, le Premier ministre insiste d’ailleurs pour que l’idée demeure sur la table. De quoi calmer les étudiants, qui ont manifesté dans plusieurs villes le 26 janvier ? Peut-être.