Départements sous surveillance : pourquoi le 6 mars est sur toutes les lèvres Istock
Le gouvernement joue la montre et renvoie les Français au samedi 6 mars. Des décisions seront alors prises en cas d'aggravation de la situation sanitaire.
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À la revoyure. Jean Castex a pris la parole face aux Français jeudi 25 février, pour la première fois depuis la fin du mois de janvier. L’occasion d’évoquer une nouvelle fois la situation sanitaire, qui n’a plus rien d’encourageant après plusieurs semaines sur un plateau. Cette fois-ci, l’exécutif n’a pas caché son inquiétude, le Premier ministre déclarant d’emblée : "La situation sanitaire de notre pays s’est dégradée au cours des derniers jours".

Décisions au 6 mars : le gouvernement s'inquiète

Le nombre quotidien de nouveaux cas enregistrés est en hausse selon le locataire de Matignon car, "après plusieurs mois marqués par un plateau se situant entre 15 000 et 20 000 cas par jour, le virus gagne de nouveau du terrain depuis une semaine". Le jeudi 25 février, Santé Publique France remontait 25 403 contaminations supplémentaires et 261 nouveaux décès en 24 heures à l’hôpital. En tout, 9 400 malades de plus ont été admis à l’hôpital sur les sept derniers jours.

63 communes des Alpes-Maritimes seront confinées le week-end dès ce vendredi 26 février à 18 heures et jusqu’au lundi 1er mars à 6 heures du matin. Les départements dont la situation est préoccupante s’attendaient à subir le même sort dès ce soir, mais le gouvernement a décidé d’attendre encore un peu. Lors de son point avec la presse, Jean Castex a annoncé que 20 départements étaient placés sous surveillance pour les prochains jours, en attendant une prise de décision. Cette dernière pourrait intervenir… Le 6 mars, qui est désormais la date sur toutes les lèvres. Pourquoi cette échéance ? Que faut-il donc attendre samedi prochain ? Planet fait le point.

Décisions au 6 mars : attendre la fin des vacances

Vingt départements vont peut-être basculer à leur tour dans peu de temps. "Nous ferons un point la semaine prochaine et nous déciderons alors : si la situation continue de se dégrader, nous prendrons des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars", a déclaré Jean Castex jeudi 25 février. Samedi prochain devient donc une échéance attendue à la fois pour le gouvernement et les 25 millions de Français dont le département est "sous surveillance". Pourquoi le gouvernement décide-t-il d’attendre encore une semaine ? Cette date rejoint un autre de ses objectifs.

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Décisions au 6 mars : laisser de l'air aux Français

Le 6 mars rejoint un autre objectif du gouvernement, celui de ne pas prendre de décision avant la fin des vacances scolaires. Les congés d’hiver doivent se terminer le week-end prochain pour la dernière zone, dont les élèves retourneront en classe à partir du lundi 8 mars. En attendant la fin de la semaine prochaine, le gouvernement évite aux Français de se précipiter chez eux aux premières annonces.

Repousser l’échéance permet aussi au gouvernement de laisser encore un peu d’air aux Français et de ne pas les reconfiner tout de suite. Si la situation est de nouveau inquiétante dans l’Hexagone, l’exécutif attend peut-être de voir s’il s’agit d’une mauvaise passe avant une nouvelle baisse des contaminations ou s’il doit s’attendre à une flambée épidémique. Il aura la réponse la semaine prochaine et les décisions à prendre ne seront alors pas les mêmes.