La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Se dirige-t-on vers un déconfinement territorialisé ? Depuis le mois de mars, le gouvernement semble avoir opté pour une stratégie plus locale de lutte contre le Covid-19. Pour endiguer au mieux l'épidémie, l'exécutif a décidé d'agir en fonction de la situation sanitaire dans chaque département. Pour cette raison, certains territoires comme les Alpes-Maritimes ou la région francilienne ont été confinés bien avant le reste de l'Hexagone.
Le ministre des Solidarités et de la Santé, cité par Le Télégramme, serait "ouvert à l’idée d’une approche territoire par territoire dans la levée des mesures de freinage". Olivier Véran a confié au quotidien être "ni optimiste, ni pessimiste" vis-à-vis de la situation sanitaire, mais "rigoureux". "Depuis cinq jours, nous amorçons une décroissance de l’épidémie. Il y a moins de nouveaux cas au quotidien : on était monté à 40 000, on est aujourd’hui aux alentours de 33 000 cas chaque jour en moyenne", explique-t-il. Pour en revenir à la levée localisée des restrictions sanitaires, le ministre souligne l'importance de "regarder la situation épidémique dans chaque territoire".
Quels sont les départements où la tension hospitalière explose ?
Ainsi, le neurologue explique que l'indicateur scruté sera "la situation hospitalière et, de façon générale, le niveau de saturation des hôpitaux en France". Alors, quels seraient les départements contraints de retarder leur déconfinement ? Si l'on se fie à la tension hospitalière de chaque département, 19 inquiètent particulièrement, affichant un pourcentage supérieur à 150... Et pouvant grimper à 200, voire 300 ! Découvrez les territoires concernés dans notre diaporama. Pour effectuer cette sélection, Planet s'est basé sur les données de Covid Tracker, qui définit la tension hospitalière ainsi : "Si supérieur à 100%, alors les patients Covid-19 occupent plus de lits de réanimation qu'il n'y en avait avant l'épidémie".