De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Prudence sur les plages cet été ! La galère portugaise, ou vessie de mer (Physalia physalis), a été signalée sur les plages de Catalogne, a rapporté L’Indépendant.
Comment reconnaître une vessie de mer ?
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la galère portugaise n’est pas une méduse, mais une colonie d’organismes flottants. Cette "fausse méduse" est de couleur bleue et rose, cette couleur distinctive lui a valu le surnom de “flottille bleue”. Elle flotte à la surface de l’eau et possède des tentacules qui peuvent atteindre 20 mètres de long.
La galère portugaise peut dégonfler son flotteur et disparaître sous la surface pour échapper au danger.
Chaque partie de ce groupe d'organismes a un rôle spécifique : la cavité gazeuse lui permet de flotter, tandis que certains membres sont chargés de la reproduction ou de l'alimentation, d’autres possèdent de longs tentacules urticants qui paralysent et tuent ses proies, indique la chaîne catalane 3/24.
Un animal venimeux
Les piqûres de galère portugaise peuvent provoquer des symptômes graves, tels que des inflammations, des rougeurs, des cloques et, dans certains cas, des réactions cutanées globales. Les victimes peuvent aussi ressentir des douleurs, des problèmes respiratoires, des nausées, de la fièvre et des vomissements.
Les tentacules très urticants de la physalie peuvent se détacher du corps principal et dériver librement avec les vagues et courants. En l'absence du corps flottant, qui sert normalement d'avertissement visuel, c es tentacules deviennent encore plus dangereux pour les baigneurs.
Bien que la plupart de ces symptômes disparaissent généralement en quelques jours, il est important de consulter un médecin. Les piqûres peuvent également rendre la nage difficile, augmentant le risque de noyade, explique la chaîne catalane 3/24.
Précautions en cas de piqûre
En cas de contact avec une galère portugaise, il est impératif de suivre certaines étapes pour minimiser les dégâts. Il faut d’abord retirer délicatement les tentacules à l’aide de sable sec ou de mousse à raser, sans les écraser. Ensuite, il faut rincer abondamment la zone touchée à l'eau de mer. L'utilisation d'eau douce est déconseillée, car elle peut faire éclater les cellules urticantes et aggraver la situation.
Si vous constatez la présence d'une vessie de mer sur la plage, il est préférable de s'abstenir de se baigner ou de pratiquer des activités nautiques qui nécessitent un contact régulier avec l'eau. Évitez également de toucher l'animal, même s'il est échoué ou mort, car les cellules urticantes des méduses peuvent rester actives pendant plusieurs jours.
Une présence en expansion
On retrouve habituellement cet animal marin dans les mers tropicales et subtropicales, la galère portugaise est désormais observée plus au nord, sur les côtes européennes. En plus de la Catalogne, elle a déjà été signalée en Sardaigne et en Tunisie.
Bien que les spécimens européens soient souvent plus petits et moins agressifs que leurs homologues tropicaux, ils conservent leur dangerosité. Ce phénomène de migration vers des eaux plus fraîches pourrait se répéter à l’avenir en raison des changements climatiques. D'où l'importance de rester vigilant sur les plages et de suivre les recommandations locales pour éviter tout contact avec cet animal marin potentiellement dangereux.