De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cyberattaque massive : tout un pays en émoi
L’Allemagne vient de subir une attaque de grande envergure ! La divulgation en ligne d’informations confidentielles de plus d’un millier de responsables politiques et personnalités du monde des médias et de la culture, met le pays en émoi depuis ce vendredi 4 janvier. L’affaire, révélée par la télévision publique allemande RBB, suscite une vive émotion outre-Rhin, rapporte Le Monde.
Les documents (photocopies de papiers d’identité, numéros de comptes bancaires, photos, adresses et numéros de téléphone personnels…) ont été diffusés petit à petit en décembre dernier via un compte Twitter anonyme. La chancelière Angela Merkel ainsi que le président de la République, Frank-Walter Steinmeier en ont d’ailleurs été victimes.
Le profil, présenté comme étant celui d’un "chercheur en sécurité informatique" semble avoir publié depuis 2017, des informations confidentielles piratées appartenant à de multiples personnalités publiques, dont de nombreux youtubeurs allemands.Le compte a depuis été fermé.
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"Une attaque grave !" Telle est la dénonciation de la ministre de la Justice allemande, Katarina Barley. Selon elle, des personnes "qui veulent saboter la confiance en la démocratie et ses institutions", se cachent derrière cet acte malveillant. Le gouvernement a d’ailleurs indiqué prendre l'affaire "très au sérieux", indique LCI. Selon plusieurs médias, les révélations de la RBB auraient été provoquées suite à l’alerte donnée jeudi soir par le député social-démocrate (SPD) Martin Schulz. C’est après avoir été contacté par un jeune homme l’informant qu’il avait trouvé son numéro de téléphone sur Internet, que l’ex-candidat à la chancellerie a informé la police. Outre les données personnelles et les listes de contacts comportant des centaines de numéros de téléphone portable et d'adresses, une série de correspondances professionnelles et de documents internes aux partis politiques comme des listes d'adhérents, a été divulguée. Un constat qui éveille des soupçons.Une des porte-parole du gouvernement fédéral a confirmé ce vendredi matin que des "responsables politiques de tous niveaux" (députés européens, membres du Bundestag, élus régionaux et communaux), ont été visés. Au sein du parti d’Angela Merckel, le CDU (Union chrétienne-démocrate), on compte environ 400 victimes ; au SPD, près de 230 ; chez les Verts, une centaine ; dans les rangs de la gauche radicale Die Linke, environ 90 ; parmi les libéraux-démocrates (FDP), autour de 30. Au total, "environ un millier de personnes sont concernées", a assuré le responsable de l'organisme allemand chargé de la sécurité informatique, Arn Schönbohm. Soit les principales formations politiques du pays. Seul le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), première force d’opposition au Bundestag (92 élus sur 730), a été épargné. Aucun responsable n’aurait en effet vu ses données publiées, s’est étonné, vendredi, le ministère de l’intérieur. Cela signifie-t-il que l’extrême droite est à l’origine de ce piratage ? C’est ce que semble penser le député Patrick Sensburg, chargé des questions de renseignement au sein du groupe CDU-CSU du Bundestag, interrogé par le quotidien Handelsblatt."Selon moi, il s’agit d’une attaque informatique qui vient de la nébuleuse proche de l’AfD."Cyberattaque massive : une affaire prise "très au sérieux"
Cyberattaque massive : seul le parti d’extrême droite a été épargné