De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Bien sûr, le virus ne connaît pas les heures creuses mais il a des instants privilégiés", reconnaissait Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, le mercredi 20 janvier 2021. Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre s’exprimait notamment pour défendre la ligne politique de l’exécutif, qui a décidé d’étendre le couvre-feu à 18h à l’intégralité du territoire. "Une protection efficace pour limiter la circulation de la Covid-19, c’est établi scientifiquement", a-t-il d’ailleurs certifié, précise BFMTV.
L’homme politique, qui a pris la parole à l’issue du conseil des ministres du 20 janvier, est revenu en détail sur les mesures engagées par le gouvernement. L’équipe exécutive n’entend pas, a-t-il expliqué, durcir les politiques déjà en œuvre. "Donnons sa chance à ce couvre-feu et évidemment, si la situation devait se dégrader de manière importante, d'autres mesures nationales pourraient être décidées", déclarait-il encore. Des propos cohérents avec l’action d’Emmanuel Macron mais qui, au regard de la situation internationale, ont peut-être de quoi surprendre.
Coronavirus : la France devra-t-elle durcir ses mesures ?
En France, la pandémie a d’ores et déjà fait plus de 70 000 morts. En outre, la situation épidémiologique se dégrade : le variant britannique du virus, une forme mutante et hautement contagieuse de la maladie, est bien implantée sur le sol hexagonal. L’essentiel des régions, si pas toutes, sont déjà touchées. Les hôpitaux, rappelle le site L’Internaute, sont d’ores et déjà "sous tension". En Allemagne, alors que le nombre d’infections est en recul indique LCI, Angela Merkel a fait le choix de la rigueur sanitaire.
De quel côté du Rhin fait-on fausse route ?
Coronavirus : le port du masque FFP2 obligatoire dans certaines régions d’Europe ?
Partout dans le monde, les restrictions sanitaires s’imposent aux citoyens. Les politiques de distanciation sociale ont, semble-t-il, encore de beaux jours devant elles, indique le quotidien local L’Union.
Et le titre de presse d'égrener le chapelet des mesures engagées : en Allemagne, ou au moins en Bavière, le port d’un masque de type FFP2 est devenu obligatoire dans les transports en commun et dans les commerces. C’est également le cas dans une partie de l’Autriche. En Espagne, comme au Portugal, il n’est pas obligatoire mais il s’est largement démocratisé. D’aucuns pensent en effet, qu’il est plus efficace que le modèle chirurgical contre le variant britannique. Ils vont parfois jusqu’à appeler la France à le rendre obligatoire, rapporte LCI.
En Suisse, le télétravail est devenu obligatoire partout où cela s’avère possible. Tous les magasins qualifiés de "non-essentiels" devront bientôt fermer et les réunions, même privées, ne pourront pas rassembler plus de cinq personnes.
Coronavirus : le retour à la fermeture des frontières ?
Le confinement fait aussi son grand retour… en Chine ! L’Empire du milieu vient de mettre trois millions de ses habitants sous cloche. En cause ? La détection de centaines de cas nouveaux ces dernières semaines. En tout et pour tout, 19 millions de personnes ont interdiction formelle de quitter leur domicile.
Partout dans le monde, certaines nations ferment leurs portes. Ainsi, l’Italie refuse d’accueillir quiconque arrive du Brésil. Le Pérou, pour sa part, a prolongé la suspension des vols en provenance d’Europe, écrivent nos confrères. Ces derniers ne devraient pas reprendre avant le 31 janvier. Quant à l’Australie, elle envisage tout simplement de garder ses frontières fermées jusqu’à la fin de l’année.