De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Nous avons la possibilité de sortir de cette crise, la quatrième vague n'est pas une fatalité", affirmait récemment Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre. Il s’exprimait alors devant les caméras et les micros de BFMTV, évoquant très spécifiquement la situation hospitalière française. Le porte-parole du gouvernement ne nie pas, en effet, la réalité épidémiologique. "On est dans une quatrième vague en termes de contaminations", reconnaissait-il en effet sur le plateau de RTL.
Force est de constater que la situation sanitaire se dégrade. Elle le fait d’ailleurs assez rapidement. En Martinique, les autorités ont dû prendre de nouvelles mesures sanitaires drastiques pour tenter de faire barrage à l’avancée du coronavirus Covid-19. Un confinement sera donc de nouveau mis en place dès le vendredi 30 août à 19 heures, informe Le Parisien. Il devrait se prolonger au moins trois semaines, toutefois, une clause de revoyure est prévue pour la mi-août.
"La situation de la Martinique continue de s’aggraver", insistait pour sa part le directeur général adjoint de l’Agence régionale de santé (ARS) locale. En l’espace d’une semaine, le virus a contaminé 3 537 nouvelles personnes sur l’île. "Malheureusement c’est une tendance qui se confirme puisque nous sommes déjà à 1100 cas pour la semaine en cours", fait-il encore savoir.
Coronavirus : dans quelle région un malade contamine-t-il le plus de personnes ?
En métropole aussi, la situation apparaît dramatique. Comme le souligne le site spécialisé CovidTracker, le taux de reproduction du virus explose dans tout ou presque de l’Hexagone. Il s’agit, rappelons-le, de la capacité du virus à contaminer de nouveaux individus au travers d’un hôte déjà malade. Ce paramètre apparaît difficile à mesurer, mais d’une façon générale, il ne doit pas excéder 1. S’il dépasse ce seuil, cela signifie que chaque victime du Covid en fait au moins une autre…