De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une journée de liberté, une insouciance retrouvée. Attendant depuis de longs mois la réouverture des restaurants, bars et cafés, les Français ont été au rendez-vous mercredi 19 mai, bravant parfois la pluie pour s’attabler aux terrasses tout juste ouvertes. Emmanuel Macron et le gouvernement se sont également prêtés au jeu du premier café, mais le président a tout de même appelé les Français à la "prudence", car le Covid-19 circule toujours.
Optimisme ou fatalité ?
Si les indicateurs sont à la baisse partout, rien n’est encore gagné, malgré l’accélération de la campagne de vaccination et la hausse des températures, qui pourrait avoir un impact sur les contaminations. Invité sur LCI mercredi 19 mai, le ministre de la Santé Olivier Véran a fait le point sur cette première journée de réouvertures et s’est tourné vers l’avenir. Les Français pourront-ils passer l’été sereinement, comme ils l’ont fait l’année dernière ? Le masque va-t-il enfin tomber des bouches, pour de bon ?
Attentif, Olivier Véran a rappelé que "la crise sanitaire, hélas, n’est pas totalement derrière nous", ajoutant : "Je suis optimiste sur les conditions de réussite de ce déconfinement, je resterai prudent pour vous dire si c’est complètement derrière nous". Il a néanmoins donné une échéance aux Français, qui semble très proche et très loin à la fois : "Je pense qu’en novembre ou décembre prochain, au cœur de l’automne ou à l’approche de l’hiver, s’il n’y a pas eu de nouveaux variants (…) parce que nous aurons suffisamment vacciné et que nous ne voyons pas émerger de vague épidémique, alors nous pourrons véritablement considérer que la pandémie est derrière nous".