Le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) a publié jeudi 14 novembre son rapport d’enquête "Vécu et ressenti en matière de sécurité" réalisé en 2023. Plus que des sentiments...
La quatrième vague a déferlé sur la France. On l'attendait pour la fin du mois de juillet ou le début du mois d'août, mais elle est finalement arrivée un peu plus tôt que prévu, pendant les vacances d'été. Alors qu'ils savouraient une liberté tout juste retrouvée, les Français font de nouveau face à la crainte des contaminations et au retour de certaines restrictions.
Les départements touristiques sont les plus touchés
La moitié des départements de l'Hexagone ont dépassé le seuil d'alerte, fixé à 50 pour 100 000 habitants et, si la situation est loin d'être comparable à celle du printemps, les indicateurs augmentent bien plus vite que lors de la troisième vague. Résultat, les services hospitaliers pourraient de nouveau être sous tension d'ici deux semaines, car le nombre de nouveaux cas va continuer à se multiplier. Certains territoires ont d'ores et déjà annoncé de nouvelles restrictions, notamment la fermeture des bars et restaurants à 23 heures dans les Pyrénées-Orientales ou la réinstauration du masque en Haute-Corse. Plus localement encore, certaines villes du littoral, en Charente-Maritime ou en Vendée, imposent de nouveau le port du masque à l'extérieur, alors qu'il avait été levé à la fin du mois de juin.
De nouvelles restrictions au niveau local ?
Cette fois-ci encore, comme lors des vagues précédentes, la hausse des indicateurs n'est pas visible dans l'ensemble de l'Hexagone et certaines parties du territoire sont plus touchées que d'autres. Relativement épargné jusqu'à présent, l'ouest du pays ne l'est plus cette fois-ci et, plus inquiétant encore, ce sont majoritairement les zones touristiques françaises qui sont impactées. Parmi les départements les plus touchés, on trouve en effet les Pyrénées-Orientales, la Gironde, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Bouches-du-Rhône, l'Hérault... Sur le littoral, seuls le Finistère, les Côtes-d'Armor, la Manche et le Pas-de-Calais sont encore en vert sur la carte.
Le gouvernement espère que l'extension du pass sanitaire permettra de freiner la circulation du variant Delta et donc la hausse des nouvelles contaminations, mais elle pourrait ne pas être suffisante. Les préfets des départements sont d'ores et déjà autorisés à mettre en place de nouvelles restrictions si le taux d'incidence dépasse les 200 pour 100 000 habitants. Voici ceux où elles sont le plus susceptibles d'arriver bientôt.