La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Depuis un mois, le taux d’incidence ne cesse d’augmenter en France. Alors que le seuil d’alerte est fixé à 50, l'incidence moyenne se monte à 367 au niveau national, selon les données de CovidTracker, mis à jour le 30 novembre dernier. Le rythme s’est accéléré ces deux dernières semaines, et le temps de doublement des cas est désormais de dix jours. 30 000 nouvelles personnes infectées sont détectées quotidiennement en moyenne. La plus forte progression s’observe chez les moins de 9 ans (+ 80 %), mais c’est chez les 30-39 ans que le Covid-19 circule le plus (incidence de 467 cas pour 100 000 habitants), note Le Monde.
Cinquième vague : l’hôpital sous tension
Les répercussions sur les services hospitaliers sont de plus en plus fortes. Ce vendredi 3 décembre, 11 103 patients atteints de Covid-19 étaient hospitalisés, d’après les données de CovidTracker. C’est 19% de plus que la semaine dernière. Parmi eux, 2 058 étaient en réanimation (+ 26%). "On est bien dans une situation préoccupante. Dans dix régions sur treize, le nombre d’admissions hebdomadaires à l’hôpital est déjà supérieur au pic de la quatrième vague", a alerté Patrick Rolland, épidémiologiste à Santé publique France, lors d’un point presse vendredi. Les décès à l’hôpital et en Ehpad sont aussi en augmentation de 38% par rapport à la semaine passée.
Confrontés à un afflux de patients Covid, plusieurs hôpitaux ont déclenché leur "plan blanc" ces deux dernières semaines. C’est déjà le cas en Alsace, en Bretagne, en Isère ou dans les Pyrénées. Les établissements hospitaliers de Colmar et Mulhouse ont fait de même cette semaine. Les deux établissements situés dans le Haut-Rhin (ayant le taux d'incidence le plus élevé du Grand Est), ont en effet annoncé mercredi "se réorganiser pour recréer des unités dédiées à la prise en charge de ces patients [Covid]", ce qui nécessite "dans certains cas de différer des activités de soins programmés", rapporte France Bleu.
Si les patients non-vaccinés étaient jusqu’ici majoritaires, depuis deux semaines, la tendance s’est inversée. Ils ne représentent plus que 43% des entrées hospitalières conventionnelles, contre 57 % pour les vaccinés. En soins critiques, les données sont en revanche équivalentes, pointe Libération, qui a étudié les données.
La majorité des hospitalisations des personnes vaccinées concernent celles vaccinées depuis plus de six mois, mais les vaccinés entre 3 et 6 mois sont encore plus nombreux. Libération précise toutefois que "si les vaccinés, en valeur absolue, sont désormais majoritaires dans les entrées à l’hôpital, ils ont toujours sept fois moins de risques d’être hospitalisés que les non-vaccinés. Dit autrement, il y a sept fois moins d’hospitalisations parmi un million de vaccinés que pour un million de non-vaccinés".
Hospitalisations, taux d’occupation… Quelle est la situation hospitalière dans votre région ? Est-elle sous tension ? Découvrez-le dans notre diaporama ci-dessous, en fonction des données de CovidTracker au 3 décembre 2021.