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Le variant Omicron est-il la dernière "vague" de l’épidémie de Covid-19 ? En France, la situation sanitaire “a été grave mais elle s’améliore”, décrit Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, lors d’un entretien accordé le 16 février 2022 au Parisien.
Un scénario qui permet à l'exécutif de lever progressivement les restrictions sanitaires. Entamé début février, le calendrier de sortie de crise du gouvernement a déjà permis de supprimer de nombreuses mesures.
Prochaine étape ? Le 28 février. À compter de cette date, le port du masque ne sera plus obligatoire dans tous les lieux clos où le pass sanitaire sera exigé. Exception faite des transports en commun où il faudra toujours porter cette protection.
Le pass sanitaire est aussi dans la ligne de mire du gouvernement. À la mi-mars, un premier allègement de ce dispositif de contrôle est envisagé, tout comme la fin du port du masque en intérieur et même, à terme, dans les transports.
Passé cette date, le pass sanitaire devrait être conservé “dans les endroits qui sont très à risque, comme par exemple les discothèques, et là ce serait jusque fin mars, début avril", indiquait le ministre de la Santé, Olivier Véran sur FranceInfo le 17 février 2022.
La baisse de le tension hospitalière
Pour que ce calendrier de sortie de crise soit respecté, il suffira d’une seule condition : que la situation à l’hôpital le permette et qu’elle soit “suffisamment détendue et normalisée”, indiquait le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors d'une conférence de presse mardi 15 février.
Ces derniers jours, les chiffres de l’épidémie offrent au Conseil scientifique la possibilité d'envisager “une nouvelle ère”, comme l’indique Jean-François Delfraissy dans son interview au Parisien.
- 98.735 cas positifs ont été recensés mercredi 16 février 2022, contre 179.614 une semaine plus tôt.
- Ce mercredi, le taux d'occupation en réanimation atteignait 62%. Il était de 73 % deux semaines auparavant.
- La semaine dernière, le taux de reproduction du virus (Nombre moyen de personnes qu’une personne infectée peut contaminer) était estimé à 0,6. Il était de 1 la semaine précédente.
Dans le diaporama ci-dessous, voici comment le président du Conseil scientifique envisage la suite de cette épidémie, étape par étape.