De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Doit-on se préparer dès maintenant à l’arrivée d’une quatrième vague ? Le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, a mis en garde les Français lundi 7 juin, en expliquant qu’"il est possible que nous ayons une quatrième vague" au début de l’automne. Ce scénario, le pays l’a déjà vécu en 2020 après un été calme sur le front de la pandémie.
Quatrième vague : "Il n'y a rien qui menace l'été"
Pour certains, la quatrième vague pourrait même arriver plus tôt à cause du variant Delta (anciennement appelé "indien"), qui serait 40% plus contagieux que le variant britannique, désormais nommé Alpha. Pour l’heure, tous les indicateurs sont au vert en France et le déconfinement se poursuit tranquillement, mais le gouvernement comme les autorités sanitaires sont en alerte. Le Royaume-Uni commence à faire face à une situation critique, avec une hausse des cas, des hospitalisations et des décès sur son sol.
Faut-il s’attendre à la même chose de notre côté de la Manche ? Interrogé par Le Parisien, l’épidémiologiste Pascal Crépey affirme qu’"il n’y a pas de raison de penser" qu’un scénario similaire ne se produise pas en France. L’été est-il déjà compromis ? Certains experts se veulent optimistes face à ces rumeurs : "Il n’y a rien qui menace l’été au niveau national, à moins d’un relâchement très massif, d’un abandon total de toutes les mesures de précaution", confie au Parisien Mircea T. Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpellier.
Les autorités politiques et sanitaires gardent donc un œil sur ce qu’il se passe, mais, face au risque d’une quatrième vague, le maître-mot reste, pour les Français : prudence.