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Afin d'écarter les rencontres homosexuelles du parc public de la chapelle Notre-Dame-d'Espérance, les riverains ont envisagé toutes les mesures possibles. La plus atypique reste l'introduction de chèvres supposées manger les buissons où se déroulent les ébats.

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Le parc public de la chapelle Notre-Dame-d'Espérance est un lieu de passage de randonneurs qui offre des vues splendides sur la baie de Saint-Brieuc. Mais c'est aussi un lieu de drague (et plus si affinité) référencé comme tel sur plusieurs sites gays. Les riverains, jugeant cette présence dérangeante, ont tenté différents moyens afin de les déloger. La plus atypique reste l’introduction des chèvres supposées manger les buissons dans lesquels s’ébattent les fautifs.

Les habitants de la commune sont excédés par cette pratique et l’ont fait savoir en lançant la pétition "Préservons l'aire naturelle de la Chapelle" qui a d’ores et déjà recueilli 314 signatures. Le texte affirme que le parc "est devenu un site de perversion fréquenté par des hommes qui s'exposent à la vue de tous : ils ont déjà choqué plusieurs promeneurs". Les signataires assurent vouloir protéger les enfants et préserver la salubrité publique : "nous voulons que les lieux restent propres", affirment-ils.

Face à cette situation les "grands moyens" ont été sortis par Gérard Losq, le maire de la commune d'Etables-sur-Mer. En effet, des chèvres ont été introduites l’année dernière dans le parc afin qu’elles mangent les buissons. Une fois ceux-ci effeuillés, les cachettes des amants auraient disparues. Toutefois, cette mesure ne s’est pas révélée suffisante.Réduire les arbustes et les bosquets avait aussi été proposé lors du conseil municipal du 4 avril,. Cependant, la zone incriminée est classée EBC (espaces boisés classés) et les arbustes sont protégés.

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Interdiction de pénétrer dans les bosquets

En attendant de trouver la solution pour réduire la libido des hommes en quête d’amour, des contrôles de gendarmerie sont effectués quatre fois par jour. Ces derniers s’assurent que les buissons soient laissés tranquilles. A défaut, ils verbalisent les contrevenants. Enfin, la mairie est intervenue auprès des hébergeurs de sites web concernés afin qu’ils retirent le référencement du parc.

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