De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les plages du littoral Atlantique se voient, ces derniers jours, assaillies par des milliers de cadavres d’oiseaux marins de diverses espèces. Les autorités concernées expliquent cette triste hécatombe par les violentes tempêtes, marées et autres perturbation météorologique qui ont déchaîné l’Atlantique et son littoral ces dernières semaines.
Des chiffres considérables
Nicolas Gendre, ornithologue auprès de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) de Charente-Maritime fait état de 5000 cadavres, recensés sur les côtés de la Bretagne jusqu’aux Pyrénées-Atlantiques. Chiffre surprenant : le macareux moine, espèce robuste adaptée pour la vie au large, représente 50% des spécimens échoués. Ont également été recensés, en quantité nettement moindres, des guillemots, des fous de Bassan, des pingouins Torda et des mouettes tridactyles. "Une quantité considérable", affirme Jérôme Pensu, responsable du Centre de sauvegarde des Landes. Selon lui, les services de nettoyage, "débordées", feraient face à un "phénomène de mortalité presque naturelle", à ceci près qu’il serait "cette fois visible". Tandis que les chiffres continuent d’augmenter, les quelques rares survivants, eux, sont transférés dans des centres de soin.
La météo, cause principale
Matthieu Sannier, membre de la LPO de Gironde, explique que "vu la succession des tempêtes et de la houle [les oiseaux] sont plus qu’affaiblis, ne peuvent plus pêcher facilement, dérivent, meurent épuisés ou de faim". Un phénomène qui aurait débuté il y a environ deux semaines, lorsque les perturbations météorologiques se sont intensifiées.
Par ailleurs, quelques oiseaux retrouvés mazoutés. "Presque un épiphénomène, selon Jérôme Pensu, qui explique qu’"à chaque tempête, il y a toujours des gens qui en profitent pour dégazer."
Découvrez, ci-dessous, quelques images de ce triste phénomène :
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