De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un décret paru le 28 mars 2020 offre la possibilité au personnel de santé d’euthanasier les personnes âgées souffrant de la COVID-19 grâce à du Rivotril, un médicament anticonvulsivant.
C’est ce qu’a affirmé le député européen Gilbert Collard dans un tweet publié le 2 avril : "#COVID19 : un décret du 28 mars 2020 autorise l’#euthanasie pour se débarrasser des vieux qui encombreraient l’hôpital...". Son tweet a été partagé plus 2300 fois et son message Facebook 7000 fois.
Or, si un décret sur le Rivotril a bien été adopté le 28 mars, il ne légalise pas l’euthanasie, il modifie seulement les conditions d’accès au médicament.
Le décret du 28 mars permet, jusqu'au 15 avril, « la dispensation du Rivotril par les pharmacies d’officine » uniquement pour les « patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “Prescription Hors AMM dans le cadre du Covid-19”. ». En effet, le Rivotril sous forme injectable - utilisé pour soigner les crises d'épilepsie ou en soin palliatif - ne peut, en temps normal, être délivré que par des pharmacies hospitalières. Le décret du 28 mars 2020 permet aux médecins de ville d’en prescrire aux patients atteints du coronavirus. Les pharmacies de ville sont autorisés aussi à en donner sur présentation d'une ordonnance. La mesure est en vigueur jusqu’au 15 avril 2020 pour le moment.
En outre, le Rivotril n’est pas un médicament destiné aux euthanasies. C’est un anticonvulsivant non-barbiturique qui traite les crises d’épilepsie.
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