De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est une image que l'on ne saurait voir en France. Des fleurs ont été déposées en continue sur le lieu de la neutralisation d'Omar Hamid El-Hussein, l'auteur présumé des attaques de Copenhague. Si les soutiens étaient surtout attendus devant le centre culturel et la synagogue où les deux attaques ont été perpétrées, la résidence du jeune Danois a elle aussi été recouverte de fleurs.
Des raisons diverses
Alors que de tels actes auraient été qualifiés d'"apologie du terrorisme" en France, devant l'autel à Copenhague, certaines personnes sont venues se recueillir pour des raisons qui leur sont propres. Si certains viennent rendre hommage à un "ami ", quels que soient ses torts, d'autres viennent exprimer un besoin de "pardon", rapporte l'AFP. Mais les soutiens peuvent s'avérer beaucoup plus radicaux. C'est ainsi qu'un homme estime devant les caméras de France 2, sans s’embarrasser d'un quelconque anonymat, que le tueur a agi en martyr. "Je pense qu'il a agi pour des musulmans qui en ont marre d'être insultés, insultés et encore insultés", a-t-il déclaré. Et quand le journaliste lui rappelle qu'Omar Hamid El-Hussein a tué des innocents, l'interviewé répond qu'il "ne sait pas s'ils sont innocents".
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La scène surréaliste a finalement été interrompue ce lundi après-midi par des jeunes musulmans. Venus détruire l'autel, ces "frères" du tueur, comme ils l'ont indiqué, ont expliqué à la télévision danoise TV2 que déposer des fleurs ne faisait pas partie de la tradition musulmane. "Il n'aurait pas aimé", ont-ils déclaré. Deux feuilles sur lesquelles était écrit "Qu’Allah soit miséricordieux avec toi. Repose en paix", ont été placées sur le mur de l'immeuble. Devant la presse, les jeunes ont estimé que les médias avaient qualifié trop rapidement Omar Hamid El-Hussein de "terroriste". Ils ont ensuite quitté les lieux en scandant "Allahu Akbar".
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