De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une histoire digne d'un bon roman policier. Sauf que cette histoire a bien eu lieu, fin décembre 2016 à Paris. Comme le relate Le Parisien, le démantèlement d'une filière terroriste, qui projetait de s'en prendre début décembre au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et au 36 quai des Orfèvres, a été permis grâce à l'infiltration d'un policier antiterroriste.
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Les faits remontent au mois de juin dernier, quand des policiers antiterroristes ont récupéré une "importante somme d'argent" destinée à l'achat de fusils d'assaut et cachée entre les dalles d'une tombe à l'abandon dans le cimetière du Montparnasse.
"Salam Aleykum frero le paquet est dans le cimetière de Montparnasse"
Pour retrouver cette planque, les policiers ont réussi à faire passer l'un d'entre eux pour "un sympathisant de la cause djihadiste" auprès d'un certain Nil Shewil, alias Abou Taha Mohamed, âgé de 30 ans, basé en zone irako-syrienne. Quelques mois plus tôt, en mars, la DGSI avait eu vent que cet homme, originaire des Hauts-de-Seine, préparait un attentat sur le sol français. Celui-ci était rentré en contact avec le policier infiltré pour trouver "quatre fusils d'assaut kalachnikov et seize chargeurs". Le policier (infiltré) répond alors qu'il a besoin de 12 000 € pour acheter le tout.
Trois mois plus tard, soit en juin, ce dernier reçoit un message via l'application cryptée Telegram lui indiquant de se rendre au plus vite dans le XIVe arrondissement à Paris. "Salam Aleykum frero le paquet est dans le cimetière de Montparnasse, précise le donneur d'ordre selon Le Parisien. Prends un petit chemin de terre qui part à gauche du panneau vert 28e division 3e section continue tout droit [...] tu trouveras la tombe au nom de [...] le paquet est entre la pierre tombale et la dalle de la tombe dans une fente". Le lendemain, les policiers récupèrent l'argent comme prévu, mais ne mettent pas la main sur les djihadistes.
Les policiers enterrent les armes et tendent un piège
C'est alors qu'un piège est tendu aux membres du commando : les policiers enterrent les quatre kalachnikovs neutralisés et leurs munitions dans une parcelle de la forêt de Montmorency (Val-d'Oise), placée sous surveillance sonore et vidéo. Mais le piège échoue. Finalement, le 20 novembre, les apprentis terroristes sont identifiés via une enquête parallèle. L'un d'entre eux, de nationalité marocaine et missionné pour une attaque terroriste à Marseille, avait été filmé quelques jours plus tôt passant à côté de la planque d'armes.
En regardant dans les ordinateurs des djihadistes, les policiers ont constaté que ces derniers avaient fait des recherches sur plusieurs sites : le palais de justice de Paris, Disneyland, un café-théâtre, ou encore plusieurs églises parisiennes.
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