De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pas moins de 52 kg de cocaïne avaient été dérobés dans la nuit du 23 au 24 juillet dernier à la brigade des stupéfiants de la police judiciaire parisienne, au 36 Quai des Orfèvres. Les inspecteurs de l’inspection générale des services cherchent à comprendre comment ce vol a pu avoir lieu sans qu’aucune alerte ne soit donnée.
Un audit avait été commandé en août dernier par Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, lorsque l’affaire avait éclaté. Les conclusions n’ont toujours pas été livrées. En revanche, la direction du "36" a décidé de lancer une enquête de son propre côté et procède tous les jours à des inspections.
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Si un suspect a été interpellé, la lumière sur cette affaire est loin d’être faite. Tous les coffres-forts et chambres fortes des services de la PJ ont fait l’objet d’une inspection minutieuse, a révélé ce jeudi RTL. "Tous les locaux, tous les bureaux de la PJ parisienne y ont droit, au 36, mais aussi toutes ses antennes, dans la capitale comme en proche banlieue", détaille la radio.
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Ce sont les coffres et chambres fortes où sont conservés des scellés sensibles (armes, drogues, argent liquide, etc) qui ont été passés au peigne fin à plusieurs reprises par de hauts responsables. L’enquête a révélée certaines négligences qui seraient dues à la "flemmardise" des fonctionnaires avec les consignes de sécurité. Parmi les anomalies détectées : "les codes d'accès n'étaient pas assez souvent changés", "des clefs qui n'avaient rien à faire ensemble se trouvaient sur un même trousseau", ou encore des "des boutons de verrouillage en mauvais état", rapporte RTL.
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