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Alors que le brigadier arrêté samedi continue de nier en bloc les accusations de vol de cocaïne dans la salle des saisies au 36, Quai des Orfèvres, un deuxième policier de la brigade des stupéfiants a été placé en garde à vue lundi. Le point sur l'enquête.

Bientôt une semaine après l’annonce du vol de 52kg de cocaïne au mythique siège de la police judiciaire (PJ) à Paris, le 36 Quai des Orfèvres, l’enquête semble avancer. Un deuxième policier de la brigade des stupéfiants de la PJ parisienne a en effet été arrête été placé en garde à vue lundi. C’est l’apparition de son nom sur les relevés bancaires du premier policier placé en garde à samedi qui a alerté les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ces derniers cherchent désormais à déterminer si le second gardé à vue a pu ou non facilité l’accès au premier jusqu’à la salle des saisies où sont gardés les scellés, dont la drogue. "Il s’agit de vérifications normales dans le service et cela ne préjuge en rien de la suite de l’enquête", a souligné une source proche du dossier.

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Arrêté samedi, le principal suspect est toujours en garde à vue. Alors que celle-ci a été prolongée, il ne devrait pas être relâché avant mercredi midi. C’est notamment le train de vie de ce brigadier de 34 ans qui intrigue les enquêteurs. Avec son épouse, ils seraient propriétaires de deux maisons à Perpignan et de cinq appartements (deux à Paris, trois à Perpignan). D’autre part, le témoignage d’une policière l’accable. La fonctionnaire assure l’avoir vu sortir de la salle des scellés avec des sacs plein la nuit où le vol de la cocaïne aurait eu lieu, à savoir celle du 24 au 25 juillet dernier. Et alors que son épouse a également été entendue par les enquêteurs, le principal suspect nie en bloc les accusations qui pèsent sur lui. Il se comporterait même "comme un cador", ont-ils rapporté. Le prix de revente des quelque 52kg de cocaïne volés est estimé à plus de deux millions d’euros.

Lundi, Bernard Cazeneuve a annoncé, dans les colonnes du par qu'il avait demandé un audit de la brigade des Stups.

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