Pour préserver une ambiance sereine et festive lors des repas de Noël, il est préférable d’éviter certains sujets. Voici les 6 thématiques à bannir selon un sondage.
Il y en aura pour tout le monde mais peut-être pas aujourd’hui. Le tout premier numéro de Charlie Hebdo depuis l’attentat dont a été victime sa rédaction il y a une semaine s’arrache dans les kiosques. De nombreux Français se sont en effet levés tôt, parfois même très tôt, pour s’assurer d’avoir un exemplaire de ce précieux numéro. De longues files d’attente étaient ainsi visibles devant les points de vente ce mercredi matin un peu partout en France. Si bien que certains n’en avaient déjà plus quelques minutes seulement après leur ouverture. Prévoyants, des lecteurs avaient fait réserver un exemplaire. Les autres devront s’armer de patience. Un nouveau tirage à deux millions d’exemplaires est prévu ce vendredi.
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"Le Mahomet qu’on a dessiné, c’est un bonhomme qui pleure avant tout"Devenu un symbole de la liberté d’expression, ce numéro 1178 de Charlie Hebdo a été traduit en 16 langues et vendu dans 25 pays. Dévoilée dès mardi, la Une du journal a beaucoup fait réagir. Celle-ci représente une nouvelle caricature du prophète Mahomet, une larme à l’œil et tenant une pancarte sur laquelle il est écrit "Je suis Charlie". Au-dessus, apparaît le message "Tout est pardonné". Le dessin est signé Luz. “J’ai fait une conférence de presse dans ma tête. J’ai écrit 'tout est pardonné' puis j’ai pleuré. On avait trouvé la Une. C’était pas la Une que le monde voulait qu’on fasse. Mais c’est la nôtre. Le Mahomet qu’on a dessiné, c’est un bonhomme qui pleure avant tout”, a expliqué le dessinateur lors d’une conférence de presse.
Ce que vous réserve ce numéro historiqueConcrètement, et pour ceux qui n’ont pas pu se le procurer, le numéro de ce jour contient 11 caricatures inédites compilées sur une double page. Elles sont signées Charb, Cabu, Wolinski et Tignous.
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Il se compose également de plusieurs pages écrites par les "survivants" et dénonçant,entre autres, l’instrumentalisation des attentats de la semaine dernière ou encore la théorie du complot "judéo-américano-occidental" qui a rapidement émaillé. Patrick Pelloux, le médecin et chroniqueur qui était arrivé le premier sur les lieux du drame, a lui aussi écrit dans ce numéro. Un billet empreint d’une vive émotion : "Il est si tard et je ne comprends pas pourquoi c'est ma première chronique écrite en larmes. Le son de leur voix ressemble au silence. J'ai froid. J'ai envie de vomir. Il doit y avoir une fête quelques part où ils ont tous allés", écrit-il à propos de ses amis disparus.
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Si le ton est parfois sérieux, l’humour est lui aussi au rendez-vous… évidemment. Aussi, les lecteurs éprouveront certainement quelques difficultés à se retenir de rire devant un dessin de Cabu comparant les jeunes partis faire le djihad à l’Erasmus. Ou encore celui signé Luz et sur lequel les frères Kouachi se demandant où sont les fameuses 70 vierges qu’on leur avait promis. "Avec l’équipe de Charlie Hebdo, tocards!", répondent leurs victimes au loin, en plein ébats.
Nous n’en dirons pas plus, par respect pour ses auteurs et pour préserver l’effet de surprise aux lecteurs. "Quand vous irez dans un kiosque demain, achetez Charlie mais un autre journal aussi. Si vous achetez la presse on aura vraiment gagné. Si on peut faire vivre le papier, les idées, le dessin, partout dans le monde, on aura vraiment gagné", a demandé Cabu mardi.
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