Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Le Père Noël risque fort de se confronter à des mouvements sociaux. Les fêtes de fin d’année, connues pour leurs importantes retombées économiques, sont également la période idéale pour les salariés afin de faire entendre leurs revendications.
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Entre les médecins urgentistes, les compagnies aériennes et les transporteurs de fonds, certaines grèves risquent très fortement de gâcher vos fêtes.
Les médecins et les urgentistes
A Noël, il faudra éviter de se couper le doigt en ouvrant les huîtres. Dès lundi les urgentistes lanceront une grève à grande échelle contre le projet de loi santé du gouvernement.
Si lundi les urgences ouvriront encore leurs portes, les médecins assurant leurs fonctions tout en signalant leur mobilisation, elles devraient retourner à la normale le lendemain. L'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) a annoncé mardi la levée de son préavis de grève. Elle a salué "l'accord historique" obtenu avec le gouvernement sur le temps de travail des urgentistes, à savoir la reconnaissance d'un plancher de 39 heures avant le déclenchement des heures supplémentaires.
Les médecins généralistes et les spécialistes entreront toutefois en grève avant d’être suivis, mercredi, par la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).
Le ministère de la Santé a toutefois assuré que "les patients trouveront à se faire soigner". Un discours que partagent moyennement les grévistes.
"Appelez votre médecin traitant habituel, peut-être sera-t-il non gréviste ou réquisitionné. Dans le cas contraire, son répondeur vous renverra vers le 15 ou le numéro de permanence des soins de votre département", a expliqué à Metronews Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, en cas d’épidémie de grippe ou d’indigestion.
Annulation de vols
Ceux qui voulaient fêter Noël au soleil vendredi prochain pourraient bien rester cloués au sol. Les syndicats d’hôtesses et de stewards de la compagnie EasyJet appellent à une grève les 25 et 26 décembre. Ils revendiquent entre autre une meilleure organisation des plannings et une plus grande participation aux bénéfices de la compagnie low cost.
A Noël il ne devrait y avoir aucun problème pour la simple et bonne raison qu’aucun vol n’est programmé ce jour-là. Mais pour le lendemain, la direction a estimé que "moins de la moitié des vols" sera affectée.
D’autres précisions devraient être apportées mercredi, les salariés devant annoncer leur intention de suspendre leurs activités quarante-huit heures à l’avance.
Moins de cadeaux sous le sapin
Chez Amazon, les cadeaux ne pourraient pas être livrés à temps. La CGT appelle en effet ralentir les activités des salariés pour de meilleures salaires et une augmentation des temps de pause.
Si le 8 décembre dernier, le site s’était vanté, dans un communiqué, d’avoir expédié "un millions de colis" en une seule journée, les commandes devraient prendre du retard dans les prochains jours.
Les distributeurs de billets à l’arrêt
Deux syndicats du transporteur de fonds Brink’s appellent, dès lundi, à une grève illimitée, revendiquant "une augmentation de salaire de 150 euros brut" tous les mois.
Ce mouvement de grève s’il touche d’ores et déjà 33% des salariés syndiqués pourrait, à terme, entraîner d’autres employés.
Si l’effet "boule de neige" prend forme, les distributeurs pourraient ne pas être approvisionnés en billets de banque, comme l’a confirmé pour Metronews Jean-Luc Saquer, délégué central de la fédération nationale des chauffeurs routiers (FNCR) : "Une grève qui ne dérange pas ne sert à rien".
Pas de petites tour Eiffel accrochées au sapin
Les boutiques souvenirs de la Dame de fer sont fermées depuis vendredi. Et selon Metronews, les salariés auraient voté la reconduction de leur grève "illimitée" dans la soirée de dimanche.
Les grévistes réclament une augmentation de salaire de 300 euros.
En attendant de nouvelles négociations avec la direction SCSC Tour Eiffel, filiale de Relay, les objets à l’effigie de la Dame de fer restent dans les remises.
Un important manque à gagner pour l’entreprise puisque selon Rémy Picaud, représentant de la CGT Commerce contacté par le quotidien gratuit, le chiffre d’affaire journalier de ces boutiques de souvenirs atteint entre "30 000 et 40 000 euros".
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